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Madagascar après la peste

Publié le 13.12.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

«Dans la page Forum du 11 novembre dernier, je m’interrogeais sur l’aide suisse apportée à Madagascar pour lutter contre la peste. M. l’ambassadeur Philippe Brandt a rapidement répondu à mes demandes d’éclaircissement. Merci!

Notre pays a débloqué 200 000 francs qui ont été versés à l’ONG Action contre la faim. Dans un communiqué du 7 décembre, cette organisation détaille son intervention. Me voilà rassuré quant à mes craintes de voir se disperser ces fonds. Les autorités malgaches ont annoncé, lundi 27 novembre, la fin de l’épidémie. Pour sa part, l’OMS reste bien plus prudente et dans un message du même jour, note: «Le financement de la recherche, de la prévention et de la préparation concernant la peste est très insuffisant…»

Sur place, j’ai observé l’ampleur du travail à faire. Plusieurs quartiers, autant à Antananarivo la capitale que dans d’autres villes, sont peuplés de dizaines de milliers de personnes qui n’ont pas l’eau courante. Les eaux usées s’écoulent en surface. Il n’y a pas d’électricité. Les jours d’orage, on voit les femmes s’agenouiller près des flaques en bord de route, pour en recueillir l’eau. En amont de l’aide médicale, c’est bien dans la réalisation d’infrastructures qu’il y a lieu d’agir. Cela est du ressort des gouvernants et les organisations humanitaires ne sont guère en mesure d’agir à ce niveau. Hélas.

Jean-Claude Péclard,

Corcelles-Près-Payerne

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