La lectrice en Liberté

Téléphoniste retraitée » Passer le seuil de Magali, c’est entrer dans une valse joyeuse au rythme des souvenirs qu’elle égrène généreusement. Car Magali se souvient: du collège de Vallorbe à l’évolution de la téléphonie en passant par les visages des nombreux enfants qu’elle a convoyés pour Terre des Hommes.

Magali, si je m’invitais chez vous ce soir, qu’est-ce que vous me prépareriez à souper?
Des vol-au-vent! Pas besoin de courir, je les ai. Mais je vous demanderais quand même votre avis (rires).

Parlez-moi du plus bel endroit que vous ayez visité?
Il y en a beaucoup! Le Togo évidemment, et puis le Tessin quand même. Mais le plus beau? La région d’Arequipa au Pérou pour ses paysages contrastés.

Un personnage célèbre avec qui vous partageriez volontiers une petite promenade?
Oh bah… Simone Veil, tiens.

Quel est le plus beau cadeau que vous vous êtes offert?
Une bague en argent le jour de mon arrivée à Fribourg. C’était juste après mon divorce, j’en ai profité pour retirer le nom de mon mari de mon alliance et d’y inscrire celui de mes trois enfants (rires). Ça m’avait coûté 65 francs à l’époque, le tout!
Si vous pouviez redevenir le temps d’une journée la petite fille que vous étiez, où iriez-vous?
Je filerais chez mes grands-parents à Frutigen. Mon grand-père était tailleur, je suis sûre qu’il aurait un petit travail à me confier.

Si vous étiez une fleur?
Le myosotis.

Une chanson?
«Non je ne regrette rien», d’Edith Piaf.

Pour vous, quelle est la couleur du printemps?
Je dirais différents tons de vert, du plus tendre au plus dur… Et une touche de jaune! Oui, il y a une petite touche de jaune dans le printemps.

D’après vous, que nous apprend la vie?
La patience, le respect et la reconnaissance je dirais. Quoiqu’il y en ait à qui elle n’apprend rien du tout!

Un mot de la fin?
En avant!

> Chaque jour, la Der part à la rencontre des lecteurs. Quels sont leurs rêves, leurs coups de cœur, leurs moments de grâce? Quelles figures les touchent ou les inspirent? Ils se confient.