Ce n’est pas à la sortie du Conservatoire, mais du CO de La Tour-de-Trême que débute l’entrevue avec Gjon Muharremaj. A treize ans seulement, le jeune homme entrevoit déjà son avenir dans la musique. Plus précisément dans le chant.

D’où lui vient cette passion? Les souvenirs plein la tête, Gjon raconte: «Tout a commencé avec une chanson d’Elvis Presley.» En fait, le chanteur en herbe commence le piano très tôt, poussé par ses parents à choisir un hobby, à l’instar de son grand frère qui faisait du karaté. La suite: l’acquisition d’un piano électrique, piano doté de prototypes de chansons. Un jour, avec son grand-père, le garçon découvre une chanson du King dans son instrument. Enthousiasmé, le patriarche décide de la lui apprendre.

Puis la valse commence: inscription à l’émission Première Scène sur la TSR, où Gjon atteint la demi-finale. Assez vite, les concours s’enchaînent. Et le novice y prend goût. «Ce que je préfère dans le chant? La scèn