La Liberté

Il se démarque de ses concurrents

Avec un patronyme prêtant à la moquerie ce mini-SUV relance Hyundai dans un nouveau segment

Le nouveau Hyundai Kona 1,6T-GDI affiche une forte personnalité et un équipement high-tech très généreux. Inserts, repiquage du volant et des sièges sont aux couleurs de la carrosserie. © J.-J. Robert
Le nouveau Hyundai Kona 1,6T-GDI affiche une forte personnalité et un équipement high-tech très généreux. Inserts, repiquage du volant et des sièges sont aux couleurs de la carrosserie. © J.-J. Robert
Il se démarque de ses concurrents
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Jean-Jacques Robert

Publié le 02.05.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Hyundai Kona » Avec ce nouveau SUV urbain du segment B, Hyundai fait un peu éclater la réputation de marque trop sérieuse et sans vrai caractère. Au-delà du patronyme qui, dans la langue de Molière, peut prêter à des jeux de mots pas forcément courtois, le nouveau Kona brise certains a priori.

Son allure sauvage tranche vraiment avec ce à quoi Hyundai nous avait habitués. Après avoir mis le pied dans le monde des crossovers dans le moyen format avec les Tucson et SantaFe, le constructeur coréen fait un pas supplémentaire en s’attaquant au domaine des SUV urbains.

Par rapport à son cousin le Kia Stonic auquel il n’emprunte bizarrement pas la plateforme, le Kona joue sur une plus large palette en proposant d’emblée les options tout-terrain, une boîte DCT à 7 rapports et des moteurs à essence T-GDi 1,0 et 1,6 l (respectivement 120 et 170 ch); pour les versions diesel (1,6 l de 110 et 133 ch), il faudra attendre le deuxième semestre 2018, alors que Hyundai annonce également des versions électriques pour un futur plus lointain.

Intérieur plus classique

Pour s’attaquer aux Citroën C3 Aircross, Opel CrosslandX, Peugeot 2008, Renault Captur, Seat Arona VW T-Roc, ce Kona ratisse large avec des concepts et des équipements qui font varier la facture de 18 000 à 36 000 francs en fonction des finitions Pica, Launch et Launch Plus. Il se démarque de ses concurrents par son style particulier. Les ailes bien ressorties, une calandre en gueule de requin, une attitude de félin, ce nouveau petit SUV se démarque vraiment de ses adversaires.

A part la ceinture, les inserts et le repiquage des sièges et du volant colorés, l’intérieur du Kona ne reflète pas l’impression d’inédit récoltée de l’autre côté de la vitre. La finition et l’ergonomie ne soulèvent pas de grandes critiques. Dans la version haut de gamme, le système multimédia est accessible par un écran central de 8 pouces; il répond aux critères actuels du marché avec une compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. Malgré ses dimensions réduites (4,17 m), l’espace à vivre est correct, mais pas forcément aussi généreux que celui de tous ses challengers.

Pour l’heure, la gamme est encore limitée à la version 1,0 l à boîte manuelle et à la 1,6 l à boîte séquentielle DCT (7 rapports) et 4x4. C’est cette dernière version qui a fait l’objet de cet essai. Sur la route, Hyundai démontre encore avec ce Kona son savoir-faire en matière de châssis. Carrément sportif, il offre une tenue de route et des accélérations qui étonneraient certains modèles teutons de niveau premium. Il n’y a que le niveau sonore du moteur qui suscite quelques bémols. Avec trois modes de pilotage Eco, Comfort et Sport, le Kona 1,6T-GDI est prêt à satisfaire une clientèle diversifiée.

Equipements à la pelle

Passifs ou actifs, les équipements high-tech n’ont pas manqué le rendez-vous du Kona. L’affichage tête haute est vraiment un plus pour se concentrer sur l’essentiel nécessaire pour gérer son pilotage. Mais à ce détail viennent s’ajouter des ingrédients tels que le freinage automatique couplé au détecteur de piétons, l’alerte de fatigue, l’alerte de trafic arrière et latéral. La liste serait presque complète s’il ne manquait pas notamment le régulateur de vitesse adaptatif et les palettes de changements de rapports au volant.

Le nouveau Hyundai Kona est disponible en huit coloris jeunes et gais, dont un rouge tangerine du meilleur effet. Au volant on constate qu’il tient le parquet et ses aptitudes sportives en font un excellent étalon. Celui-ci s’avère pourtant un peu gourmand au niveau de la consommation (un bon 8 litres en cycle mixte) et, d’autre part, même en tenant compte de cinq ans de garantie (kilométrage illimité), le prix s’avère assez élevé en comparaison de ses principaux rivaux.

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