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Au Cap Corse, vivre entre ciel et eau

Dans le nord de l’île de Beauté, le randonneur hume les parfums du maquis et foule des plages sauvages

Au Cap Corse, vivre entre ciel et eau
Au Cap Corse, vivre entre ciel et eau
Au Cap Corse, vivre entre ciel et eau
Au Cap Corse, vivre entre ciel et eau
Ouvert sur le large à quelques minutes de Bastia, le port d’Erbalunga résiste encore à la modernité et propulse le randonneur dans un autre temps. Celui de l’évasion, du farniente et de la contemplation. © PAS
Ouvert sur le large à quelques minutes de Bastia, le port d’Erbalunga résiste encore à la modernité et propulse le randonneur dans un autre temps. Celui de l’évasion, du farniente et de la contemplation. © PAS

pierre-andré Sieber

Publié le 08.11.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Evasion »   Au départ de Bastia en direction du nord, les indications en langue française d’un panneau touristique ont subi la colère des autonomistes. On lira donc Erbalunga, en langue corse, et non Erbalonga. La langue officielle est souvent barrée d’un jet de spray de peinture. Histoire de rappeler sans doute qu’au Cap Corse, le seul idiome qui vaille, c’est le corse, «parolla corsa», comme ils disent.

Ici, même les routes revendiquent leur indépendance: taillées dans du schiste lustré, ourlées de pétales de lauriers-roses et de l’écume de mer frappant les falaises à leur pied. Les chemins de cette péninsule longue de 40 km et large d’à peine 15 km ne bouleversent pas que les repères géographiques. Dans ce bout d’île en forme de doigt rocheux défiant le pouvoir central de

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