Art » Des paysans travailleurs mais endimanchés, des bœufs dessinés avec la minutie réservée habituellement aux portraits des rois, des panoramas vallonnés dont les verts tendres ne sont pas troublés par l’industrialisation: Eugène Burnand est l’un des démiurges de notre imaginaire national, qu’il a peint dans des formats gigantesques, presque à l’échelle, semblables à des décors de théâtre. Le spectateur s’y plonge, comme aspiré par son réalisme, tout de même assez idéalisé. L’artiste natif de Moudon est décédé il y a tout juste cent ans. Cet anniversaire est marqué par deux expositions (lire ci-dessous), mais aussi par une balade guidée dans la nature ayant inspiré son œuvre. Elle a lieu samedi, à deux reprises, sous le nom «La campagne en tabl