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Le monde (géologique) à l’envers

Le Chevauchement de Glaris démontre les forces colossales de la tectonique des plaques

Le monde (géologique) à l’envers
Le monde (géologique) à l’envers
Le monde (géologique) à l’envers
Le monde (géologique) à l’envers
En bas, à gauche, le phénomène solaire impressionnant du Martinsloch. A droite, des moutons paissent tranquillement au pied des Tschingelhorn où trois couches géologiques sont parfaitement visibles.
En bas, à gauche, le phénomène solaire impressionnant du Martinsloch. A droite, des moutons paissent tranquillement au pied des Tschingelhorn où trois couches géologiques sont parfaitement visibles.
Le monde (géologique) à l’envers
Le monde (géologique) à l’envers

Textes et PHotos Blaise Droz

Publié le 24.07.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Unesco (2/5) » Certains sites suisses inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco sont trop peu connus. Cette semaine, ils dévoilent leurs charmes.

Pour les géologues du monde entier, le Saint-Graal existe. Il s’appelle Chevauchement de Glaris et se trouve à cheval sur les cantons de Glaris, de Saint-Gall et des Grisons. Là, les montagnes semblent avoir été construites cul par-dessus tête, à l’envers du bon sens. A elles seules, elles démontrent mieux que tout ce qu’est la tectonique des plaques et les forces colossales qu’elle a engendrées et qu’elle engendre encore. Rendez-vous est pris sur les hauteurs d’Elm, au pied des Tschingelhorn.

Il est parfaitement évident, pour les géologues, que les strates rocheuses s’empilent les unes sur les autres selon un ordre précis et immuable, les vieilles en dessous, les jeunes par-d

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