Mangiare e camminare a Bologna
Surnommée la rouge, la grasse et la savante, Bologne incite à la flânerie et aux dégustations
Anne Rey-mermet
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Italie » Avec ses façades légèrement décrépies aux nuances de soleil, Bologne a tout ce qu’on imagine d’une città italienne. La bella vita à quelques heures de train. Les ruelles du chef-lieu de l’Emilie-Romagne invitent à la flânerie. Pas besoin de carte pour partir à la découverte du centre-ville, à l’intérieur des anciens murs d’enceinte dont subsistent encore quelques-unes des imposantes portes. On s’égare sans jamais se perdre dans ces venelles, se baladant le nez en l’air pour admirer les atours luxueux des palazzi et les frontispices austères des basiliques.
Tel un phare pour le badaud, la tour Asinelli, sur la piazza di Porta Ravegnana, s’élève au-dessus de la forêt des toits. Avec ses presque 100 mètres de haut, elle s’aperçoit de loin. Pour les mollets