La Liberté

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Traverser l’océan, lentement

A bord, les activités sont rares. Mais sont-elles vraiment nécessaires? Ne rien faire, c’est bien aussi

Le bonheur, si je veux… Entre deux exercices de sauvetage... © KP
Le bonheur, si je veux… Entre deux exercices de sauvetage... © KP
... et les parties de ping pong avec l’équipage... © KP
... et les parties de ping pong avec l’équipage... © KP
... à l’instar de Patrice... © KP
... à l’instar de Patrice... © KP
... et d’Anja... © KP
... et d’Anja... © KP
... les passagers ont apprécié de pourvoir ralentir, tout simplement. © KP
... les passagers ont apprécié de pourvoir ralentir, tout simplement. © KP

Kessava Packiry

Publié le 16.07.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Un cargo pour New York (2/5) » Avec cette première série estivale, La Liberté suit les pérégrinations de son collaborateur Kessava Packiry, parti de Liverpool en cargo pour rejoindre New York.

Voici deux jours que l’Atlantic Sky a quitté Liverpool, chargé de sa cargaison de containers, de véhicules et de ses huit passagers. Après avoir longé la côte sud de l’Irlande, le cargo a pris le grand large et trace à présent vers l’Amérique. Depuis la Suisse, un ami qui suit cette progression sur internet pouffe: «Mais c’est qu’il avance ton bateau, malgré son allure de vélomoteur!» Il n’a pas tort: l’embarcation frise les 18 nœuds. Soit un peu plus de 30 km/h… Mais si tout se passe bien, l’Atlantic Sky devrait atteindre New York dans huit jours, comme prévu. En attendant, les passagers

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