Une ville qui cache bien son jeu
Construit sur un volcan endormi, Le Puy-en-Velay est le fief des pèlerins, de la lentille et de la verveine
Lise-Marie Piller
Temps de lecture estimé : 6 minutes
France » Après les rangées d’immeubles de Lyon, la voie ferrée suit les méandres de la Loire sauvage. Soudain, le train amorce un virage et Le Puy-en-Velay apparaît dans toute sa splendeur. Trois immenses rochers accrochent immédiatement le regard. Ces minéraux semblent veiller sur la ville, telles des dents de géants surgissant du sol. Chacun a son couvre-chef: une cathédrale, une église et une gigantesque statue de la Vierge.
Nichée en Haute-Loire, la ville auvergnate de 19 000 habitants (soit plus petite que Fribourg) recèle bien des surprises. Brrr, il ne fait guère plus chaud qu’à Fribourg! Mais qu’importe. Place à la première particularité: la colline sur laquelle une partie de la ville se trouve est un volcan endormi, d’où Puy, du latin podium, qui signifie éminence. Le mot Velay provient de la tribu celte