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Un savoir-faire millénaire

Ces tapis ou éléments de décoration nous invitent au voyage. Mais saviez-vous que les kilims avaient avant tout une fonction pratique?

Mustafa Cavus, tisserand dans son atelier de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. Il tisse des motifs traditionnels à partir de laine de mouton. © Stéphanie Fontenoy
Mustafa Cavus, tisserand dans son atelier de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. Il tisse des motifs traditionnels à partir de laine de mouton. © Stéphanie Fontenoy

Stéphanie Fontenoy

Publié le 29.04.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Tissage »  En voyage, dans les musées ou à la maison, les kilims, tapis tissés originaires de l’est de la Méditerranée et d’Asie Centrale, ont le don de réchauffer l’atmosphère. La plupart du temps, il s’agit de pièces uniques, nées des doigts de fée des tisserandes, qui y mettent tout leur cœur et leurs émotions. La tradition des kilims est aussi vieille que la domestication du mouton, dont on utilise la laine pour confectionner ces tissus aussi beaux qu’utiles. A l’origine, seules les tribus nomades tissaient la laine des animaux pour en faire des sacs de transport, des tapis de selle, des couvertures, des cloisons pour l’intérieur des tentes, et des tapis de prière, ou encore pour recouvrir le sol, faire sécher les récoltes et même pour pétrir le pain.

La laine de mouton est utilisée pour t

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