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«Ça devient compliqué de rouler»

Bernard Haenggeli est, depuis vingt ans, moniteur d’auto-école. Une petite affaire qui roule

«La circulation était plus fluide quand j’ai commencé. Il y avait aussi d’autres extrêmes. Les piétons, par exemple, n’étaient pas prioritaires.» © Charly Rappo
«La circulation était plus fluide quand j’ai commencé. Il y avait aussi d’autres extrêmes. Les piétons, par exemple, n’étaient pas prioritaires.» © Charly Rappo

stéphanie Schroeter

Publié le 22.01.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Conduite »   Une vie non pas à cent à l’heure mais à trois cents à l’heure! Cette existence, c’est celle de Bernard Haenggeli qui, avec ses airs magnifiquement juvéniles, pourrait presque nous faire oublier son état de quinquagénaire. Le voir enfourcher fièrement sa moto fait partie de ces petits plaisirs dont on ne se lasse pas. Faut dire qu’il sait y faire, Bernard. Mécanicien sur motos de formation, il a longtemps traîné ses bottes sur les circuits internationaux jusqu’à devenir champion suisse dans les années 1980. Et puis, un jour, le compétiteur acharné s’est transformé en moniteur de conduite. C’était il y a vingt ans. Depuis, il forme jeunes et vieux conducteurs avec humour et surtout beaucoup de patience.

Bernard, racontez-nous pour quelles raisons vous êtes deven

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