«Je n’aime pas vivre dans le passé»
Futur septuagénaire qui n’en a pas l’air, Bernhard Russi se dévoile, chez lui, dans son fief d’Andermatt
stéphanie schroeter
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Ski » Il nous donne rendez-vous devant le café de la gare d’Andermatt. Un lieu qu’il connaît par cœur non pas pour y passer son temps mais parce que c’est ici qu’il a grandi, dans la gare de cette commune uranaise où son père travaillait. Ponctuels, Bernhard Russi et ses lunettes font leur entrée. Impossible de le rater, l’homme est tout sourire, comme dans les publicités pour la chaîne de magasins d’optique qu’il représente depuis dix ans. Les plus de cinquante ans sont aux anges, les plus jeunes sous le charme de cet ancien champion de ski, gloire nationale et futur septuagénaire qui n’en a pas l’air. Paraît que la montagne conserve, ma foi c’est bien vrai.
Bernhard, comment allez-vous?
Très, très bien. Je suis en pleine forme! J’ai beaucoup plus de temps car j’ai a