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«Je vis et je respire bonsaï»

Daniel Risse cultive un jardin rempli de jolis arbres miniatures. Il vient d’ailleurs de remporter un prix

Daniel Risse compte une cinquantaine de spécimens, dont la plupart sont issus des montagnes suisses, dans son jardin de Marly. © Alain Wicht
Daniel Risse compte une cinquantaine de spécimens, dont la plupart sont issus des montagnes suisses, dans son jardin de Marly. © Alain Wicht
«Je vis et je respire bonsaï»
«Je vis et je respire bonsaï»

Stéphanie schroeter

Publié le 11.06.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Nature »   Il pleuvait le jour de notre rencontre. Les vilains nuages n’ont pas fait long feu face à Daniel Risse. Un adversaire redoutable d’enthousiasme et de passion. C’est peu dire que ce maître socioprofessionnel à la ville et cuisinier de formation a un gros soleil dans le cœur. Côté jardin, il cultive depuis plus de vingt ans une forêt de bonsaïs. Des arbres miniatures d’une élégance rare qu’il cajole toute l’année comme ses bébés. Rencontre à l’ombre d’un bonsaï… Enfin presque.

Daniel, votre jardin est impressionnant. Combien avez-vous de bonsaïs?

Je ne sais pas mais je dois en avoir une cinquantaine.

Un bonsaï, c’est quoi exactement?

Bonsaï signifie arbre en pot en japonais. Nous utilisons des souches

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