L’humour, aussi, est contagieux
Sur scène ou à la radio, confiné ou pas, Nathanaël Rochat est un homme drôle mais pas seulement
Stéphanie Schroeter
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Rencontre » «Vous essayez de me rendre sympathique, hein?!» La petite phrase balancée en fin de conversation sonnait comme une supplique irréalisable. Désolée, monsieur Rochat, mais ça ne va pas être possible. Parce que vous vous êtes déjà arrangé tout seul, et depuis bien longtemps, pour paraître sympa. Les auditeurs des Beaux parleurs, le dimanche matin sur la RTS, n’ont d’ailleurs pas vraiment de doute à ce propos.
Et puis, franchement, entre nous, sympathique, ce n’est pas l’adjectif qui vous va le mieux. Tout comme ce rôle de mou avec une voix un chouia nasillarde qui vous colle aux baskets. Drôle? Rigolo? Marrant? Aussi, mais c’est la moindre des choses pour un humoriste. Et il y a davantage qu’une drôlerie infiniment naturelle chez Nathanaël Rochat. Un grand je-ne-sais-quoi de douceur, d’inquiétud