La vie en Chine » Il y a des moments dans la vie où il faut savoir laisser tomber le stylo et écouter. D’abord parce que ça fait du bien de tendre l’oreille. Et surtout parce que le pauvre stylo n’arrive plus à suivre. Epuisé, il a rendu l’âme sur une feuille qui n’aura jamais connu une once de blancheur. Encore une victime de l’effet Jutzi! Car ce conseiller diplomatique à l’ambassade de Suisse à Pékin, où il officie aussi comme chef de la culture, de la communication et des médias, est furieusement passionnant. Le parcours professionnel de cet ancien journaliste, qui a exercé ses talents à quelques pages d’ici, donnerait volontiers le tournis tant il est touffu. «De la constance dans l’instabilité», résume-t-il en évoquant les nombreux postes qu’il a occupés. De la ténacité