«Mon dialecte, c’est mon identité»
Haut-Valaisanne d’origine, Franziska Werlen dirige avec amour et passion le Musée singinois de Tavel
stéphanie Schroeter
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Culture » Rencontrer Franziska Werlen, c’est l’assurance d’enrichir son vocabulaire. En adjectifs surtout. Les qualificatifs pleuvent pour résumer la directrice du Musée singinois de Tavel. Trentenaire, charmante, enthousiaste, captivante et ultrasympa. Et la dame est aussi magicienne. La preuve: une heure en sa compagnie et vous voilà conquis, ensorcelé même par la Singine. Un district riche en traditions que vous ne verrez plus jamais du même œil. Définitivement et sûrement, cette Haut-Valaisanne a du génie!
Franziska, qu’est ce qui vous a poussée à quitter la vallée du Lötschental pour Fribourg?
Je suis venue à Fribourg pour y étudier le latin, notamment. Cela fait seize ans que je suis ici et j’habite toujours dans le même appartement mais sans colocataire. Je me suis immerg&eacut