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«Mon moteur, ce sont les gens»

Journaliste durant cinq ans à La Gruyère, Sophie Murith vient de tout quitter pour devenir infirmière

«La ­plupart des gens ont une vision positive du métier d’infirmière. L’image est beaucoup plus positive que celle de journaliste.» © Charly Rappo
«La ­plupart des gens ont une vision positive du métier d’infirmière. L’image est beaucoup plus positive que celle de journaliste.» © Charly Rappo
Sophie Murith: «Mon agenda, c'est de l'art brut» © Charly Rappo
Sophie Murith: «Mon agenda, c'est de l'art brut» © Charly Rappo

stéphanie Schroeter

Publié le 16.10.2017

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Journalisme »   Elle avait opté pour la discrétion et tenté de passer inaperçue. Elle n’a donc rien dit à son entourage avec ce fol espoir: être une invitée «surprise» qui se dévoile, comme ça, l’air de rien un lundi d’octobre. Mais c’était sans compter son caractère sociable, sa joie de vivre, son empathie naturelle et son charme ravageur, qui font d’elle un personnage public incontournable de la vie bulloise. Une journaliste dont la douce plume a caressé durant cinq ans les pages régionales de La Gruyère, qu’elle vient de quitter pour voler vers d’autres horizons. Elle qui a tant aimé tendre l’oreille aux petits bonheurs et malheurs de ses congénères exercera désormais ses talents en soignant leurs maux.

Sophie, vous venez de quitter votre job pour com

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