Musique et philo, «le meilleur combo»
La Staviacoise Lorène Mosengo Omba joue avec les mots, qui touchent au plus profond. Elle est Mo’Mot
Pierre Salinas
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Chanson » «Le poids des années fait couler le sang emporté par les eaux. La colonne courbée confie ses douleurs au tissu qui porte son fils emballé.» Dans Fleuve, Lorène Mosengo Omba chante ses racines. Elle chante aussi et surtout le tableau accroché au mur de sa chambre et que son père lui a offert en cadeau. «C’est marrant, parce que tout le monde trouve cette chanson dure. Mais si dur signifie dire les choses comme elles sont, alors oui, elle est dure. Et moi aussi, car je suis quelqu’un de franc et direct.»
Installée dans le canapé du salon de la maison familiale, où elle habite encore, la Staviacoise de 26 ans dégaine un sourire avant de le ranger dans le fourreau de sa bouche volubile. Poser une question à Mo’Mot, son nom d’artiste, c’est l’assurance d’avoir une réponse… fleuve et circonstanci&eacu