Sting, toujours piquant
Retour sur le parcours du chanteur aux 100 millions de disques vendus et qui a donné 3000 concerts
Luc le vaillant
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Musique » Il voudrait mourir en lévrier ardent, en coureur de fond à babines dégoulinantes, en cavaleur canin sauteur de haies toujours plus hautes. Sting voudrait claquer en plein effort. Et puis être enterré dans son jardin de Stonehenge, mégalithe explosé par l’ampleur de la tâche accomplie, granit pulvérisé par l’énergie déployée, pierre ayant beaucoup roulé sa bosse avec une intelligence et une pertinence si parfaites que c’en est parfois exagéré, à se demander si le chanteur peut fausser et l’homme défaillir.
Sting n’a strictement rien à voir avec Alain Delon. Ce serait plutôt son parfait antonyme. Il est blond, progressiste, raisonnable, conséquent, heureux. Mais, comme l’acteur français, ravagé et ravageur, le chanteur britannique voudrait copiner pour l’é