Oublier le vertige, un chemin en montagnes russes
Claudine dubois
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Marcher au bord d’une falaise me tétanise, j’ai les chocottes en traversant un pont suspendu, l’estomac qui se noue et les jambes qui flageolent au sommet d’une pente raide. Bref, je perds tous mes moyens quand j’en aurais le plus besoin, et le phénomène a tendance à empirer. C’est dire que je n’en menais pas large en arrivant l’autre matin à un stage de deux jours pour apprendre à gommer la peur du vide, exercices pratiques à l’appui.
Notre mentor, Patrick «Thias» Balmain accueille en douceur la poignée de participants. Autour d’un café, chacun déballe ses peurs, qui entrent en résonance avec les miennes.
Les premiers exercices se déroulent sur les hauteurs d’une carrière à St-Triphon (VD). Tour à tour, accompagnés par Thias, on s’approche du bord. Pas trop quand même. Malgré la sangle qui me relie à Thias, j’ai les jambes en coton et des petites bêtes me rongent l’estomac. Mais peu à peu, ça va mieux. Nous poursuivons avec quelques exercices en retrait du vide,