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À l'aide, j'ai perdu le nord !

L'article en ligne – Les astuces de la PJ » Vous n'avez pas de smartphone ou le vôtre vous a lâché une heure avant un moment crucial de votre existence ? La Page Jeunes vous livre ses astuces pour pouvoir trouver une destination sans GPS. Adieu les soucis et les nez collés sur l'écran !

Carte, boussole ou impression de l'itinéraire : il vaut mieux être paré à toute sorte d'imprévu. © Lise Schaller
Carte, boussole ou impression de l'itinéraire : il vaut mieux être paré à toute sorte d'imprévu. © Lise Schaller

Lise Schaller

Publié le 03.07.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Que vous le croyiez ou non, il existe encore en ce bas monde des gens qui n'ont pas fait l'acquisition d'un smartphone. « Smart », ils ont décidé de l'être tout seuls. Ce n'est cependant pas toujours une sinécure... Surtout quand il s'agit de trouver son chemin sans GPS. Les astuces qui suivent, je l'affirme, trouveront leur utilité quand Jeanne, qui aura oublié une nuit son smartphone dans les toilettes de Fri-Son avant le repas de famille chez une tante obscure à Rueyres-Saint-Laurent, devra trouver son chemin sans son téléphone.

1. La carte de géographie

En vacances, rien de mieux qu'une bonne carte dont on fait l'acquisition à l'office du tourisme. À l'abri des bugs et de la batterie à plat, elle devient vite la compagne fidèle du voyageur, remplie d'annotations au stylo bille. À tel point qu'on rechignerait presque à la jeter une fois rentré chez soi...
Le petit malin pensera même à imprimer lui-même l'itinéraire préalablement cherché sur Google Maps.

2. La boussole (si, si !)

Être en possession d'une carte de géographie, c'est bien. Mais comment savoir quelle direction prendre, une fois qu'on connaît sa position ? Dans les villes, les panneaux indiquant le nom des rues sont bien suffisants pour savoir dans quel sens tenir sa carte. Ce n'est cependant pas le cas des lieux moins peuplés. Surtout, ne faites pas confiance à votre compagnon de route qui vous assure que d'après la mousse des arbres, l'est devrait se trouver de ce côté-ci ; la boussole, elle, ne se trompe pas. Certaines villes exotiques dans lesquelles la plupart des noms de rue ne sont pas indiqués, telles que Tokyo, se prêtent aussi parfaitement à l'utilisation d'une boussole.

3. Le croquis ou l'itinéraire main

Tout droit 500 mètres. Pont. À gauche après le resto chinois. Deux rues. Carrefour. Droite. 
Si l'on veut simplement se rendre à l'autre bout de la ville à vélo, pas la peine de s'encombrer d'une carte : le petit post-it dans la poche de la veste fera amplement l'affaire. De plus, trouver son chemin soi-même aide à le mémoriser. Qui n'a pas déjà été berné par son GPS déficient qui indiquait le sens opposé, ne voulait plus localiser l'appareil ou vous menait vers une route inexistante, vous faisant tourner en rond durant 30 minutes ? Quand on est forcé de trouver la destination soi-même, on prend la peine de visualiser à l'avance les grandes étapes de la route et sait rester critique. 
Attention, par contre, au croquis que votre pote a eu l'amabilité de dessiner pour vous en fin de soirée, « pour aller acheter les croissants demain matin ». Il risque d'être, disons, quelque peu approximatif.

4. Aborder les passants

Parfois, les mesures prises ne suffisent pas. Rien à faire : la rue reste introuvable. Dans ces moments de détresse, il faut garder en tête que les locaux sont souvent bien plus précis – et bavards ! – qu'un bout de papier. Les ignorer, c'est ignorer une source de savoir ambulante. De plus, la plupart d'entre eux se feront un plaisir de donner un coup de main à l'étranger que vous êtes. Si vous êtes chanceux, vous aurez au passage la chance de connaître l'histoire de la plus vieille fontaine du village. 
Cette technique est aussi l'ultime recours des lève-tard et autres en-retard du même acabit : si, démuni, vous avez juste eu le temps de sauter dans le train et de mémoriser le nom de l'arrêt ainsi que celui de la rue, c'est vers les passants qu'il faudra vous tourner.

Si toutes ces précautions ne suffisent pas, ma foi, c'est la faute à pas de chance. Il vous reste à rentrer chez vous et préparer une excuse pour Marc à qui vous avez posé un lapin. De toute façon, vous n'aviez pas vraiment envie d'y aller, à ce rendez-vous.

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