La Liberté

«Au début, je trouvais ça ringard»

Pull, cardigan, bob ou napperon, Gaëlle adore crocheter durant son temps libre. © Héloïse Hess
Pull, cardigan, bob ou napperon, Gaëlle adore crocheter durant son temps libre. © Héloïse Hess
Publié le 19.10.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton art!

Gaëlle Baechler, 26 ans, étudiante en première année de master en marketing à l’Université de Fribourg, s’est mise à fabriquer ses propres vêtements en crochet.

«C’est au mois d’avril de cette année que j’ai commencé le crochet. En fait, j’ai toujours aimé fabriquer des choses par moi-même, comme des cosmétiques ou des bracelets. Avant de me mettre au crochet, je me disais que c’était ringard et que c’était un truc de vieux. Mais cet été, en regardant des vidéos sur internet et en me baladant dans les magasins, j’ai remarqué que le crochet revenait à la mode et ça m’a donné envie d’essayer.

Le tout premier vêtement que j’ai fait, c’était un chapeau. Ensuite, j’ai fait des pulls, et là c’était plus compliqué, parce qu’il fallait crocheter les éléments séparément puis les assembler. J’ai aussi fait des tee-shirts, un bonnet, un cardigan et un amigurumi (une peluche en crochet, ndlr). En moyenne, je dirais qu’il me faut 20 à 40 heures pour finir une pièce. Au niveau des matériaux, je préfère utiliser du coton plutôt que de la laine, même si c’est plus difficile à trouver en boutique. J’ai fait ce choix parce que je ne veux pas utiliser de matières animales.

C’est ma tante qui m’a appris les bases du crochet. C’était bien parce que ça m’a permis d’avoir quelqu’un à côté de moi pour me corriger. Ensuite j’ai appris en autodidacte en regardant des vidéos sur YouTube et en achetant des modèles de marche à suivre sur Etsy. Au début, mes fils partaient dans tous les sens et je pensais ne jamais y arriver. Mais une fois qu’on comprend le mécanisme, ça devient facile!

Ce que je trouve satisfaisant dans le fait de crocheter ses vêtements, c’est de se dire: c’est moi qui l’ai fait. Ce que j’aime aussi, c’est de pouvoir créer mes vêtements sur mesure, à ma taille et avec les couleurs que j’aime. Mais crocheter des habits ça prend du temps, alors si c’est pour refaire sa garde-robe, il faut soit y passer sa vie, soit être patient (rires)Héloïse Hess

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11