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De l’Uni à la ferme au Canada

De l’Uni à la ferme au Canada
De l’Uni à la ferme au Canada
Publié le 17.07.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs!

Flore Maret, étudiante en relations internationales, a passé son semestre Erasmus, de janvier à juin, à l’Université de Toronto, au Canada. Elle revient sur son expérience.

«L’une des choses qui m’a le plus marquée, c’est l’échelle. A Toronto, tout est immense! Lorsque l’on est habituée à vivre dans une petite ville comme Fribourg, c’est un choc. Toronto est une ville de près de trois millions d’habitants et est très cosmopolite. Les quartiers reflètent différentes nationalités: on peut se promener dans Chinatown, marcher vingt minutes et tomber sur une Little Italy, avec les pâtes, les pizzas et les panneaux en italien. Il y a énormément de mélange de populations, c’est un pays qui a connu beaucoup d’immigrations. Je n’ai d’ailleurs pas rencontré de Canadien qui l’était à cent pour cent!

Ce qui m’a manqué, c’est la culture du café. On ne se pose pas dans un joli bar pour papoter autour d’un expresso. Là-bas, ce sont des cups à l’emporter. Je ne crois pas non plus que les Canadiens aient de plat national, bien qu’ils soient célèbres pour le sirop d’érable. Les gens mangent souvent du fast-food, c’est un des points qu’ils partagent avec leurs voisins. Ils ont également grandi avec la musique pop américaine. Mais bien qu’ils soient influencés par les Etats-Unis, ils mettent un point d’honneur à se différencier d’eux!

Après mon expérience universitaire, j’ai voyagé. J’ai notamment travaillé dans une ferme chez des Canadiens aux origines chiliennes. C’était une aventure totalement différente. Nous avons récolté des salades, planté des pousses, j’ai pu les accompagner au marché. Depuis quelques années, cela se développe de plus en plus. Faire le marché, c’est plutôt une tendance européenne. Là-bas, ce sont les producteurs qui se déplacent et font la tournée avec leurs camions. Je suis aussi allée à Québec. L’influence française se ressentait. Il y a une Vieille-Ville, ce qui n’est pas le cas de Toronto qui est récente et plutôt industrielle. Du coup, je m’y suis sentie un peu plus chez moi!» Mélodie Rossier

(legende)Au Canada, le soleil est rare en hiver: il faut en profiter dès qu’il se montre. DR

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