La Liberté

De la poésie de tous genres et pour tous à Fribourg

Les membres de Ruelles Récadentes (de g. à dr.): Antoine Magnin, Gaëtan Weislo, Ikran Isse Raghe, Larissa Murangira et Nadège Ribordy. © Gaëtan Weislo
Les membres de Ruelles Récadentes (de g. à dr.): Antoine Magnin, Gaëtan Weislo, Ikran Isse Raghe, Larissa Murangira et Nadège Ribordy. © Gaëtan Weislo
Publié le 26.02.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » Depuis janvier, les membres de Ruelles Récadentes invitent les gens à partager leur vision de la poésie dans le cadre de «poésie jam».

«Donner de la poésie à Fribourg.» Voilà ce à quoi aspirent les membres de Ruelles Récadentes, collectif composé de cinq Fribourgeois. Depuis janvier, ces jeunes, âgés de 19 à 20 ans, organisent des «poésies jam»: l’idée consiste à partager ce que la poésie représente pour soi, avec un micro et devant un public. «La forme est très libre. Il n’y a pas besoin de venir avec des alexandrins», rassure Ikran Isse Raghe. «La dernière fois, il y a eu de la musique, du rap et même un sketch humoristique», ajoute Gaëtan Weislo. «La notion de ce qui est poétique peut varier d’une personne à l’autre. Il nous paraissait important que chacun puisse l’exprimer à sa manière.»

Le concept proposé par Ruelles Récadentes est inspiré du poetry jam de Birmingham, en Angleterre. Ikran, alors en voyage, a eu l’occasion d’y participer en janvier 2018. «Les gens étaient très encourageants et interagissaient beaucoup. J’ai trouvé cela très beau», se souvient la jeune femme. Avec des amis, elle décide de ramener le concept à Fribourg. Commence alors un véritable travail organisationnel.

Les jeunes se mettent à la recherche d’une salle ou d’un café prêt à accueillir leur événement. Antoine Magnin réfléchit au nom du collectif, Nadège Ribordy en dessine le logo. Leur projet finit par se concrétiser cette année. Leur première édition de poésie jam se déroule en janvier, à Bluefactory. «Au début, on était un peu inquiets, car la liste de participants n’était pas très remplie. Mais par la suite, elle était pleine. Il y a eu plus de vingt interventions», révèle Ikran, qui dit être emplie de gratitude.

Mais n’est-ce pas intimidant d’aller sur scène face à des inconnus? Larissa Murangira partage son ressenti: «Au début, j’étais un peu stressée, mais on se rend vite compte que les gens ne sont pas là pour se juger les uns les autres. L’intérêt réside avant tout dans l’aspect créatif.» L’ambiance semble de toute manière légère chez les jeunes de Ruelles Récadentes. «La dernière fois, Antoine a présenté un texte érotique, ce qui a rapidement détendu l’atmosphère», raconte Gaëtan en rigolant.

Kessey Dieu

La prochaine édition de poésie jam aura lieu en mars.

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11