Tous les lapins en chocolat sont, par définition, en chocolat. Et le chocolat, c’est bon.  Par la logique du syllogisme, on peut en déduire que tous les lapins sont bons. Je pourrais d’ailleurs m’arrêter à cette simple mais pertinente déduction et conclure ici cet article. Mais le chocolat me met de bonne humeur et c’est toujours une joie que d’en manger. Voici donc mon avis sur quelques représentants de ces gourmandises pascales. 

Pour débuter mon aventure cacaotée, je me suis attelée à la dégustation d’un lapin qu’on m’a souvent recommandé. D’une douceur remarquable avec sa petite tête ovale et son ventre rebondi, je vous présente le Maohi. Beaucoup de mes proches avaient l’air de ne jurer que par ce phénomène apparemment incontournable du rayon des lapins de Pâques, mais personnellement je ne connaissais pas la bête en question. C’est donc avec beaucoup de curiosité que je l’ai goutée. Je lui ai trouvé un gout ressemblant fortement aux célèbres Toblerone. Alors certes, c’est bon. Mais rien de vraiment nouveau. Pas de quoi satisfaire ma curiosité gustative en tous cas, malgré sa jolie frimousse. 

Mais je ne suis pas restée frustrée bien longtemps car le lendemain, une amie m’a offert trois lapins plutôt originaux. Je l’ai remerciée en vitesse, en pensant au passage que je devrais dans un prochain article vous livrer mes conseils pour choisir ses amis et me suis attaquée à la dégustation des trois lapins. 

Le premier se trouvait être une nouveauté d’une marque connue de tous: c’était le lapin de Pâques Ovomaltine. Là non plus, je n’ai pas découvert de nouvelles saveurs, mais la texture croquante et douce propre à ce géant du chocolat suisse ne me décevra jamais. 

Le prochain lapin était pensé pour les diabétiques, les intolérants au sucre ou juste les gens assez fous pour faire carême de sucre (je vous assure que ça existe…).  Et oui, il est fantastique le progrès, on trouve même des lapins en chocolat sans sucre. Le lapin est joli et très bon, bien qu’un peu fin et friable à mon gout. J’apprécie l’effort et me réjouis pour toutes les personnes qui pensaient déjà ne pas pouvoir profiter des lapins en chocolat. 

Le troisième était un lapin au caramel. Je me réjouissais de le goûter et avec l’euphorie dans laquelle m’a plongée tout ce chocolat, il m’a fallu quelques morces pour me rappeler que je n’aime pas le caramel. Honte à moi je sais, on me l’a déjà dit. Alors ce n’est certainement pas ce lapin que je choisirais pour ma prochaine pause gourmande. Cependant je lui cède sans hésiter le prix du plus beau lapin. Avec ses détails en massepain, sa brillance et sa délicatesse, il vous fera craquer.  

Et mes dégustations ne se sont pas terminées ici. Ma sœur a elle aussi voulu contribuer à l’article et m’a ramené un lapin Läderach. Je n’aurais pas pensé à m’y rendre moi-même pour y chercher un lapin et ai donc été ravie de cette surprise, plus encore une fois que le chocolat avait atteint mes papilles. Il s’agissait d’un lapin au chocolat noir, croquant et pas trop sucré. Exactement comme je préfère le chocolat. Quel délice d’avoir une sœur si gentille !

Puis, la dégustation s’est terminée avec une pensée pour toutes les personnes faisant carême de chocolat ou ne l’aimant tout simplement pas. J’ai pour cela choisi un petit lapin en nougatine ma foi fort bon, bien qu’un peu trop sucré selon moi. Mais il y a certainement des adeptes autour de moi puisqu’il n’en est pas resté une miette !