Coup de cœur » A côté de ses études en gestion d’entreprise, une passionnée de bricolage s’est lancée en juillet dernier dans la création de suspensions pour plantes en macramé.

C’est lors d’un voyage en Angleterre que l’idée de fabriquer des suspensions pour plantes est venue à Mau Luong, 23 ans, étudiante en gestion d’entreprise à l’Université de Fribourg. «En me promenant à Brighton, j’ai vu dans une boutique une suspension pour plante près de la vitrine. Je l’ai trouvée si belle que j’ai eu envie d’en créer une moi aussi, raconte-t-elle. En rentrant à Fribourg, j’ai pris des restes de cordes qui traînaient chez moi et me suis mise à les tresser.»

Au début, Mau Luong se contente de publier des photos de ses créations sur Instagram. Par la suite, encouragée par un ami, elle décide de commercialiser ces dernières. Pour le nom de son projet, elle choisit Lù Lóng, ce qui signifie «dragon vert» en mandarin. «Le vert renvoie aux plantes. Quant au dragon, il s’agit d’un symbole fort en Chine. Je voulais un nom qui rappelle ma culture», explique-t-elle.

Aujourd’hui, la jeune femme propose six modèles de suspensions. «Le nœud reste le même, mais j’essaie de varier la taille ou le coloris des cordes», précise-t-elle.

Pour son premier évènement, Mau Luong a pris part à un vide-dressings, organisé par L’Eventail, une plateforme en ligne qui organise des manifestations culturelles et locales. «Ça a pas mal cartonné et ça m’a permis de gagner en visibilité, se souvient-elle. Après les rencontres avec les clients, les collaborations sont l’une des choses que je préfère dans ce projet. Récemment, j’ai par exemple demandé à une illustratrice de dessiner le modèle de mes cordages pour mon compte Instagram», explique-t-elle. Pour la jeune femme, l’aspect visuel de sa page Instagram revêt une grande importance, car elle constitue une vitrine pour ses créations.

Afin de concilier son projet avec ses études et ses différents petits jobs, Mau Luong peut compter sur ses amis, qui l’aident notamment à tenir son stand lors des différents évènements auxquels elle participe. «Pour avoir plus de temps à consacrer au macramé, j’essaie également de me lever à cinq heures le matin. Ce n’est pas évident, mais je me dis qu’à la fin du mois, ça fait beaucoup d’heures de gagnées», ajoute-t-elle. Kessey Dieu

Page Instagram: lulong__