La Liberté

Des Préalpes aux vagues

Depuis plus d’un an, le surf occupe tout le temps libre de la Gruérienne Pauline Jonin. © DR
Depuis plus d’un an, le surf occupe tout le temps libre de la Gruérienne Pauline Jonin. © DR
Publié le 03.07.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport ! » Pauline Jonin, 20 ans, partage sa vie entre la Suisse, où elle étudie, et les vagues. Elle raconte comment elle s’est prise de passion pour le surf tout en habitant en Gruyère.

«J’ai commencé le surf par hasard, il y a un an, lors de mon année sabbatique. J’étais alors en séjour linguistique en Nouvelle-Zélande, destination que j’avais choisie sans savoir qu’on y pratiquait ce sport. Je me suis retrouvée dans une famille de passionnés, qui m’a tout de suite prêté une planche. J’ai passé mes trois mois d’échange linguistique dans l’eau, à m’initier à la glisse. En rentrant, je ne pensais plus qu’à surfer. Du coup, j’ai très vite enchaîné avec un voyage de trois mois en Indonésie. Là-bas, malgré ma motivation, je n’ai pas pu beaucoup surfer durant les premières semaines. Les vagues étaient plus grosses qu’en Nouvelle-Zélande et le sol était couvert de coraux sur lesquels on se coupait les pieds, ce qui me faisait peur.

En surf, comme dans tous les sports, il faut être prudent et connaître ses limites. C’est seulement plus tard, lorsque je me suis retrouvée sur une autre île indonésienne, que j’ai eu le déclic. Aidée par un professeur local, j’ai fait de beaux progrès et j’ai pu surfer ma première grosse vague pendant un long moment. Je n’oublierai jamais cette sensation.

Après ça, je n’ai plus voulu arrêter. J’ai donc enchaîné avec un camp de deux semaines en Indonésie, puis après quelques mois en Gruyère, je suis repartie en France ce printemps, juste pour quelques jours. Fin août, je repars en Indonésie pour trois semaines. J’espère ne pas trop perdre ma technique d’ici là ; c’est un des plus gros problèmes quand on habite loin des vagues. Mais j’irai nager cet été, pour me remuscler les bras. Je me réjouis de retrouver toutes les personnes rencontrées. Sur les spots de surf, tout le monde s’entraide. Cette ambiance et tous les moments magiques, comme les levers de soleil observés depuis la planche, me manquent beaucoup à chaque fois que je rentre en Suisse.» Lalie Bays

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