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Du dessin à la réalité virtuelle

«La Légende de Zelda fait partie de mes coups de cœur», avoue Nathan. © Justine Fleury
«La Légende de Zelda fait partie de mes coups de cœur», avoue Nathan. © Justine Fleury
Publié le 02.03.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton art!

Nathan Da Silva, 22 ans, fait partie des premiers étudiants de l’école d’art numérique de Nyon. Ce jeune de La Roche se spécialise dans la réalité virtuelle.

«Créer est ce qui me plaît le plus dans mes études. J’ai toujours aimé dessiner. A l’âge de 12 ans, je m’amusais déjà à modéliser des bâtiments sur un logiciel 3D. A l’époque, je m’intéressais à l’architecture. Finalement, c’est ma passion pour les jeux vidéo qui l’a emporté et m’a poussé à m’inscrire à l’école d’art numérique de Nyon, Les Maîtres du Monde, qui venait d’ouvrir en 2017.

Le jeu vidéo est un art qui demande plus de réflexion dans sa réalisation qu’un tableau ou qu’un film. Le spectateur ne va pas seulement contempler l’œuvre, mais aussi interagir avec elle. L’école de Nyon nous aide à développer notre œil artistique, indispensable à la réalisation d’un jeu vidéo.

La première année est entièrement consacrée au dessin sur papier, afin d’acquérir les bases de la perspective et des proportions. J’ai eu la chance de suivre une semaine de cours avec John Howe, directeur artistique sur la trilogie du Seigneur des Anneaux et parrain de l’école. Des heures sur la narration sont également dispensées. Qu’on travaille dans le cinéma ou le jeu vidéo, il est primordial de savoir composer un scénario. C’était une année très enrichissante qui m’aide énormément dans mon travail de fin d’études.

Avec cinq autres étudiants, nous nous sommes lancé le défi de réaliser, en six mois, un jeu en réalité virtuelle. Les professeurs le disent eux-mêmes: c’est ambitieux. Pour ce projet, nous avons choisi l’univers du rêve. D’un point de vue créatif, cela nous laisse beaucoup de liberté. Le joueur sera plongé dans un monde onirique dont il devra tenter de s’échapper.

Quatre jours par semaine, je m’occupe de modéliser les éléments du jeu en 3D. C’est comme faire de la sculpture, mais sur ordinateur. Que ce soient les personnages, où les éléments du décor, il faut que cela soit le plus cohérent possible et qu’il n’y ait pas de décalage entre les images.»

Justine Fleury

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