La Liberté

En Roumanie pour initier des jeunes au cirque

Pauline, dans une salle de gym à Jimbolia, en train de jongler. © DR
Pauline, dans une salle de gym à Jimbolia, en train de jongler. © DR
Publié le 11.11.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs!

Cet été, Pauline Monod, 19 ans, est partie avec son école de cirque en Roumanie, où elle a pu initier des jeunes à l’art circassien

«En août, je me suis rendue en Roumanie pendant douze jours avec le cirque Toamême. J’étais à Jimbolia, une ville située à une heure en train de Timişoara, à l’ouest du pays. L’un des buts du voyage était d’apprendre à des jeunes Roumains les bases du cirque. L’idée de ce séjour vient de notre professeure de cirque, qui était elle-même déjà allée en Roumanie. Avec quatre autres jeunes, nous avons décidé de nous lancer dans cette aventure.

Les Roumains, qui n’avaient jamais fait de cirque auparavant, ont très vite progressé. Certains ont appris à jongler au bout de quelques jours seulement. D’autres ont réussi à faire du monocycle à plusieurs. Malgré la barrière de la langue, nous sommes parvenus à travailler ensemble. J’ai senti que les jeunes étaient motivés et heureux d’être là. Nous nous sommes également occupés, par binômes, de différents ateliers de cirque pour enfants. Le nôtre était consacré au funambulisme. Quelques jours avant la fin du séjour, nous avons présenté un spectacle tous ensemble. Pour en faire la promotion, nous avons fait une parade au marché de la ville.

La Roumanie a été une découverte. A Jimbolia, j’ai été frappée par la présence de nombreux arbres fruitiers, mais surtout par celle des calèches. J’ignorais qu’on pouvait encore se déplacer en calèche là-bas! Il y avait même des panneaux routiers leur interdisant de circuler à certains endroits. Quant à Timişoara, c’est une très belle ville. Nous y avons notamment visité un musée de maisons traditionnelles; certaines d’entre elles ressemblaient à des chalets suisses. J’ai trouvé les jeunes Roumains très gentils et serviables. Je dois avouer qu’avant de partir, j’avais quelques doutes, mais j’ai été surprise en bien. Avant ce voyage, je ne savais pas vraiment à quoi ressemblait la Roumanie, si ce n’est qu’il y avait pas mal de pauvreté. Aujourd’hui, j’en ai une vision très positive.» Kessey Dieu

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11