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Fribourg étudiant, Fribourg effervescent

Prenez garde chers Fribourgeois, les étudiants débarquent! © Sophie Gremaud
Prenez garde chers Fribourgeois, les étudiants débarquent! © Sophie Gremaud
Publié le 25.09.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

C’est tendance !

La mi-septembre en ville de Fribourg. Ou quand le début de l’automne calendaire coïncide avec le printemps estudiantin…

Après trois mois d’hibernation estivale, Fribourg se réveille. Un réveil rude pour les milliers d’universitaires qui reprennent le chemin des auditoires, et une prise de conscience pour les habitants de la cité des Zaehringen qui en avaient oublié le caractère estudiantin. Car à Fribourg, la ville est le campus, l’étudiant est roi! En quelques jours, quelque 10 000 envahisseurs à jeans retroussés surgissent, les neurones et les hormones en ébullition. Augmentant la population d’un quart, ce débarquement a de bonnes et de mauvaises répercussions. Les autochtones ronchons s’apitoieront du manque de place dans les trolleybus et les accros aux cafés des embouteillages devant les distributeurs. Au contraire, les grandes enseignes se réjouiront des ventes de pizzas surgelées et les vendeurs de kebabs tripleront leur chiffre d’affaires. A moins que les étudiants ne reconsidèrent leurs habitudes alimentaires face à l’interdiction de pique-niquer à l’université…

Le boulevard de Pérolles, quant à lui, a fait peau neuve. Il est fin prêt à accueillir la vague d’étudiants et les grains de sable ramenés au passage sous leurs sneakers, ultimes restes de leurs afters matinaux sur les plages du Sud. Mais si les plages du Sud ont fait place à notre légendaire grisaille locale, les noces jusqu’au petit matin ne font que commencer. Car qui dit rentrée universitaire, dit reprise de la vie nocturne fribourgeoise. Quand on dit que la vie de la ville est rythmée par l’université, on ne croirait pas si bien dire!

Mais que tous les grincheux se rassurent, l’hiver calendaire correspond quant à lui à l’hiver estudiantin. Dès les premiers flocons, les perturbateurs se feront discrets car trop occupés à rattraper le retard accumulé durant ces fougueuses mais délicieuses premières semaines universitaires. Sophie Gremaud

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