La Liberté

«J’ai de la peine à me motiver à faire du sport toute seule»

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«J’ai de la peine à me motiver à faire du sport toute seule»
Publié le 08.02.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout!

Gil Papaux

21 ans, apprenti installateur sanitaire

«Je suis arbitre de hockey sur glace en troisième ligue chez les adultes et jusqu’au niveau U17 chez les juniors. Au mois de mars dernier, la saison s’est arrêtée soudainement. Je n’ai pu reprendre qu’en octobre, en raison d’une opération en rapport avec une blessure d’arbitrage. J’ai à peine eu le temps d’arbitrer deux matches que la saison était à nouveau mise en pause, restrictions du Conseil fédéral obligent. En troisième ligue, la saison a été arrêtée le 23 décembre 2020, tandis que pour les jeunes la fermeture date du 19 janvier 2021. Depuis le mois d’octobre, je fais des entraînements physiques une ou deux fois par semaine au cas où le championnat reprendrait, et depuis le mois de janvier, je recommence à faire du ski de fond avec régularité. Ça me permet de garder ma condition physique à niveau. Finalement, je n’ai pas été trop pénalisé, étant donné la blessure dont il me fallait guérir. J’ai eu le temps de me remettre à cent pour cent.»

Noémie Ducry

21 ans, étudiante en psychologie à l’Université de Fribourg

«Je fais du volley depuis quatre ans au sein du club du Mouret. On a arrêté les entraînements dès la mi-mars 2020 et les entraînements ont été supprimés jusqu’à la fin de l’année scolaire. La nouvelle saison a repris au mois de septembre 2020 et puis dès novembre, à nouveau, tout a été annulé. C’était très frustrant car le championnat venait de commencer et après trois matches, on a déjà dû arrêter. Je pense, du moins pour le volley, que les mesures prises ont été correctes. Ça devenait compliqué de respecter toutes les mesures sanitaires pendant les entraînements. On perdait en spontanéité à toujours réfléchir à ce qu’on pouvait faire ou non. J’adorais aller aux entraînements, ils me permettaient de me défouler. A contrario, j’ai beaucoup de peine à me motiver toute seule pour faire du sport. Maintenant que je suis en pleine période de révisions, c’est ce genre d’activité dont j’aurais besoin pour faire une bonne pause et me changer les idées. Je me réjouis du jour où on recommencera!»

Enea Cascione Wirz

22 ans, employé de commerce

«Je pratique le power lifting depuis bientôt deux ans. Faire ce sport à côté de mes études et de mon travail me permettait de décharger. J’avais une vraie rigueur, je me levais tôt pour aller à la salle et je prenais soin de mon alimentation. Quand les salles ont fermé, ça a été difficile d’envisager le sport à la maison. Le power lifting requiert un matériel très lourd et coûteux. J’ai aménagé quelques barres et poids, mais ça ne suffisait pas. Mon souhait était de prendre de la masse. Or, en pratiquant chez moi j’en perdais, ce qui était contre-productif. J’ai donc arrêté. Par la suite, les salles ont rouvert et j’y suis beaucoup allé. Mon objectif était de faire de la compétition, j’étais donc frustré quand tout a été fermé à nouveau. Actuellement, je ne pratique plus le power lifting. Selon moi, les mesures ont été un peu trop drastiques. On aurait pu respecter les restrictions tout en gardant les salles ouvertes.» Textes et photos: Cristelle Stieger

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