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«J’ai été témoin de l’Histoire»

Maxime Crettex: «Je souhaite motiver les jeunes à s’engager sans attendre de changements de la part des leaders politiques.» DR
Maxime Crettex: «Je souhaite motiver les jeunes à s’engager sans attendre de changements de la part des leaders politiques.» DR
Publié le 21.07.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ta cause!

Maxime Crettex, 20 ans, représente la jeunesse suisse à l’ONU. Retour sur cette expérience hors du commun.

«En 2019, j’ai appris que le Département fédéral des affaires étrangères et le Conseil suisse des activités de jeunesse sélectionnaient trois personnes pour représenter les jeunes du pays auprès de l’ONU (Organisation des Nations Unies, ndlr). J’ai saisi ma chance, et après une lettre de motivation, j’ai été invité à un entretien. On y a mis à l’épreuve mon niveau d’allemand et d’anglais, ainsi que mes connaissances sur l’ONU. On m’a aussi interrogé sur ma vision de la jeunesse. J’ai répondu que je souhaitais motiver les jeunes à s’engager directement, sans attendre de changements de la part des leaders politiques. Il faut les motiver à prendre eux-mêmes les devants, en s’impliquant au sein des milieux associatifs par exemple.

J’ai ensuite été invité à un week-end à Berne, afin de mettre en place les bases de mon travail. Chaque mandat dure deux ans. Au cours de cette période, je vais devoir participer à des conférences internationales, rédiger des prises de position au nom de la Suisse et sensibiliser les jeunes au rôle de l’ONU. Je suis ainsi passé dans de nombreuses classes de collèges pour expliquer le fonctionnement de cette dernière. J’ai aussi pris part au Forum économique de Davos durant lequel j’ai présenté un discours et assisté à des tables rondes.

En une année, j’ai pu suivre les membres de la délégation diplomatique dans des conférences en Egypte, en Allemagne et à Genève. Il y en avait d’autres mais elles ont été annulées à cause du coronavirus. J’ai contribué à formuler et à présenter les revendications de la Suisse qu’il fallait ensuite défendre. Mais l’expérience qui m’a le plus marqué a été de prendre part à la première réunion du Comité constitutionnel syrien à Genève, dans lequel des membres du gouvernement, de l’opposition et de la société civile se sont réunis pour réécrire la Constitution syrienne. J’avais l’impression d’être un témoin de l’Histoire.» Leonardo Gomez Mariaca

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