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«J’ai traversé l’Atlantique pour lui»

Federica s’est installée par amour à Milford, dans le Connecticut, aux Etats-Unis. © DR
Federica s’est installée par amour à Milford, dans le Connecticut, aux Etats-Unis. © DR
Publié le 04.12.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs!

Federica Boschung, 25 ans, a fait le choix de suivre son copain Yannick Rathgeb dans sa carrière de hockeyeur, à New York.

«Quand on s’est mis ensemble il y a trois ans, je savais qu’à un moment donné, Radi (Yannick Rathgeb, ndlr) aurait des opportunités de carrière dans d’autres pays. L’année passée, quand il a été contacté par des clubs de hockey nord-américains, j’ai su que ce moment était arrivé. Je crois que je n’étais pas consciente de ce que cela voulait dire: laisser ma famille, ma mère avec qui j’ai une relation très forte, mes amis… Mais j’étais sûre que, peu importe son choix, je le suivrais. Il est conscient de ce que je sacrifie pour lui, et il me le montre tous les jours. Radi a signé chez les New York Islanders et on s’est installé à Milford, à une heure de New York, dans une maison au bord de l’océan. Si j’ai eu des doutes quelques jours avant le départ, je sais maintenant que c’est exactement ce que je devais faire et ne regrette pas ma décision. Je me plais beaucoup ici et je me sens chez moi même si parfois, en me réveillant le matin, j’ai du mal à me rendre compte que j’ai sauté le pas et que je suis aux Etats-Unis!

Je continue de travailler depuis l’Amérique pour une entreprise fribourgeoise active dans l’audiovisuel et je profite de découvrir mon nouvel environnement en me promenant avec notre chien, en faisant des rencontres. Radi a signé pour deux ans avec l’organisation, mais on aimerait vraiment s’établir ici définitivement. Je sais que j’ai toujours la possibilité de rentrer en Suisse quand j’en ai envie et finalement, il peut faire les entraînements d’été à Fribourg. On peut donc passer sept mois aux Etats-Unis et le reste de l’année en Suisse, dans notre maison à Schmitten. Ce n’est pas évident d’être «la copine qui suit», je sais que j’ai beaucoup été jugée. Et on sait que la vie de sportif professionnel est très dure, que tout peut s’arrêter d’un coup, alors on profite de la chance qu’on a!» Elsa Rohrbasser

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