La Liberté

«Je me suis attachée à eux»

Samantha Miller tient compagnie aux pensionnaires de L’Arche. © Andreas Uhlig
Samantha Miller tient compagnie aux pensionnaires de L’Arche. © Andreas Uhlig

Céline Sidler

Publié le 06.02.2015

Temps de lecture estimé : 3 minutes

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Samantha Miller, 19 ans, a fait plusieurs expériences dans le domaine du bénévolat. Aujourd’hui, elle consacre plusieurs heures de sa semaine à des personnes handicapées.

«J’ai commencé à collaborer avec l’association de L’Arche à Fribourg un peu par hasard. Il y a quelques années, j’ai fait du bénévolat pour une coupe de volley-ball. Je suis volleyeuse et je voulais voir à quoi ça ressemblait. J’ai également participé quelquefois au festival de soupes de La Tuile, à Fribourg.

Puis j’ai décidé de faire du bénévolat plus intensément. J’ai donc découvert L’Arche (une institution spécialisée pour les personnes handicapées, ndlr) en faisant des recherches sur le site du Réseau du bénévolat Fribourg. C’était près de chez moi, et après avoir vu une vidéo de présentation, j’ai appelé l’association qui m’a engagée en tant que bénévole.

Le semestre passé je me rendais à L’Arche trois fois par semaine le soir. Il arrive que j’aide pour le souper. Mais je passe aussi du temps avec les personnes handicapées. Avec un résident, je lis des livres. D’autres apprécient le simple fait que je regarde la télévision avec eux. On fait des commentaires sur les émissions, on en rit. Durant mon expérience, je me suis beaucoup attachée aux personnes que j’ai côtoyées. Cela me motive à continuer sur cette voie.

Je pense que les associations comme La Tuile ou L’Arche ont de très bonnes valeurs. Il y a un aspect familial et un esprit de partage qui contribuent au bonheur de tous. C’est très simple. Je ne fais pas ça pour occuper mon temps libre. Je trouve très gratifiant de s’occuper des gens sans retour, sans argent, sans but précis. On profite vraiment des liens tissés de cette façon. Et à défaut de rémunération, je m’enrichis au niveau humain. Ces actions sont très positives et ne sont pas une perte de temps: elles peuvent donner de l’expérience aux jeunes qui n’en ont pas.

Une aventure pareille nous change. L’ambiance très familiale que j’ai vécue à L’Arche m’a fait considérer l’atmosphère à la maison d’une autre manière. Je n’en retire que du positif pour l’avenir. Je crois que si ma formation (d’ergothérapeute, ndlr) n’avait rien à voir avec cette activité, j’aurais peut-être changé de voie. Ou alors, j’aurais fait en sorte de relier ces deux pans de ma vie. J’ai ouvert mon esprit et j’espère pouvoir continuer à faire du bénévolat à L’Arche.» I

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