L’entreprise qui mêle main verte et plans d’architecte
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Paysage » Antoine Chardonnens, 30 ans, s’est lancé il y a cinq ans dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, son entreprise Atelier Landscap se porte bien.
«Ma première formation était un apprentissage de paysagiste», confie Antoine Chardonnens, 30 ans, fondateur de l’entreprise d’architecture de paysages Atelier Landscap, basée à Grolley. «J’ai ensuite poursuivi par l’école de conducteur de travaux, que j’ai décidé d’arrêter pour une formation en architecture de paysages à Genève. J’ai donc mis un certain temps à trouver ma voie.» C’est après l’obtention de son bachelor que le jeune diplômé décide de devenir entrepreneur, activité qu’il mène à plein-temps depuis bientôt cinq ans.
Alors qu’Antoine se prépare à fonder son entreprise, ses lignes directrices sont déjà très claires: «J’avais deux solutions qui s’offraient à moi: soit je fondais mon entreprise uniquement à des fins financières, soit je décidais de prendre en compte ma philosophie. J’ai choisi d’être en accord avec moi-même, même si ce n’est pas toujours évident.» En effet, cela peut mener à des annulations de projets et à des fins de mois plus compliquées que d’autres. «Je ne suis pas non plus psychorigide. Avec l’expérience, j’ai appris à faire des consensus. Mais il est vrai que lorsque le projet d’un client ne correspond pas du tout à mes convictions sur le jardin ou l’écologie, il arrive que je refuse le projet», avoue le jeune entrepreneur.
L’importance de l’accompagnement est une évidence aux yeux d’Antoine: «Pour comprendre, nous pouvons opposer le jardin au bâtiment. Avec le temps, le bâtiment aura tendance à se dégrader, alors que le jardin, composé de plantes, connaîtra l’inverse: il va évoluer et s’embellir. Voilà en quoi l’accompagnement est essentiel. Cela n’aurait pas de sens de s’arrêter après la plantation», explique-t-il. Et sa formation en architecture le conduit à voir chaque projet comme quelque chose d’unique, à le penser différemment.
Antoine Chardonnens reste, malgré ses tâches administratives, un amoureux du grand air: «Tout ce que je peux faire à l’extérieur, je le fais, de la facture au plan. Mais le travail sur le terrain sera toujours mon péché mignon!»
Joanne Fontana