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La grande famille de la Troisième Chambre

Nicolas Egger porte fièrement ses premières créations. © Danaktiv
Nicolas Egger porte fièrement ses premières créations. © Danaktiv
Publié le 25.01.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » Nicolas Egger, 25 ans, a lancé sur Instagram Troisième Chambre, sa propre marque de bijoux et de vêtements.

Le semi-confinement de mars 2020 aura eu pour seul mérite de donner naissance à bien des projets. En effet, seuls dans leurs studios, nombre d’étudiants ont choisi de laisser exprimer leur créativité. C’est le cas de Nicolas Egger, 25 ans. «Ça doit faire deux ans que j’ai ce projet en tête. Pendant le confinement, plusieurs choses se sont alignées pour moi et j’ai décidé de me lancer», confie l’étudiant en psychologie.

Ce projet, c’est Troisième Chambre, à l’origine vingt-cinq pièces originales dessinées dans des carnets au fil des années. «Je suis passionné de sape. J’ai toujours dessiné mes idées dans des carnets et là, c’était le moment de les faire vivre au-delà des pages», explique Nicolas. «Pour moi, l’histoire d’un vêtement est hyperimportante: les couleurs, le lieu de fabrication et aussi toutes les émotions que le consommateur ressent. Les vêtements sont un moyen d’expression», ajoute-t-il. C’est ainsi que naît, en novembre 2020, la page Instagram @troisiemechambre.

Le concept de celui que ses amis appellent «Nyko» mêle vêtements et bijoux, avec le désir sous-jacent de créer un lien nouveau. «Je me suis demandé comment lancer une marque. Je n’avais pas envie d’attendre pour pouvoir proposer des choses de qualité, alors j’ai commencé par proposer une bague et un collier en argent pour pouvoir financer la suite», explique Nicolas. Brillamment nommés «La Marraine» et «Le Parrain», ces bijoux ont une forte signification pour le jeune homme. «L’argent vieillit en fonction de l’usage de son propriétaire, de sa manière de vivre. C’est ce qui rend la pièce portée si personnelle», raconte-t-il. Ainsi, seuls quarante exemplaires de ces bijoux seront confectionnés. «Les personnes qui porteront à leur doigt ou à leur cou une de mes créations feront symboliquement partie de la famille», raconte Nicolas.

Le jeune entrepreneur indique que si la situation sanitaire le permet, sa première collection de vêtements verra le jour au mois de juillet et sera intitulée «Héros déchu».

Elsa Rohrbasser

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