Coup de cœur » Au sein du NeighborHub, Blenda Akimana réalise Le Pod du Hub, un podcast authentique qui met en avant des personnalités fribourgeoises.

Le Parc suisse d’innovation Bluefactory, à Fribourg, regorge de trésors. Parmi eux, le NeighborHub, une maison de quartier écologique qui fait office de lieu d’échange et de partage. Mandatée par Martin Schick, responsable culturel du NeighborHub, c’est là que Blenda Akimana, 28 ans, étudiante en sociologie à l’Université de Fribourg, anime la saison hivernale en réalisant des podcasts: «J’ai longtemps cru que Fribourg était une ville morte. Mais je me suis rendu compte que le vrai problème, c’est que je ne cherchais pas à savoir ce qu’il s’y passait! Le but de ces podcasts, c’est de donner la parole aux personnes qui font bouger la ville à leur façon, grâce à leurs projets et à leur engagement», explique Blenda.

Son désir de mettre en avant celles et ceux qui s’activent pour animer la ville de Fribourg l’a menée, durant les mois de novembre et de décembre, à sortir tous les dimanches un nouvel épisode de son émission intitulée Le Pod du Hub, contraction des mots Podcast et NeighborHub. «Le NeighborHub est un espace incroyable. Comme la maison est modulable, elle s’adapte aux activités qu’on veut y faire. Pour enregistrer les podcasts, j’arrive à créer un cocon propice aux confidences», révèle la jeune femme.

«Parmi les intervenants, il y a des gens que je connaissais déjà et d’autres que j’ai découverts. L’un des critères les plus importants était la diversité des invités: il y a eu des femmes, des hommes, des Noirs, des Blancs, en somme des personnes de tous horizons ayant un lien fort avec Fribourg», confie Blenda.

Il y a actuellement six podcasts disponibles sur toutes les plateformes d’écoute, avec chaque fois à la clé une discussion d’environ 45 minutes retraçant des parcours de jeunes engagés à Fribourg dans la musique, l’écologie, le féminisme ou encore le coworking. «L’avantage du podcast, c’est que je n’ai pas de contrainte au niveau du format. Je prends le temps qu’il faut, sans coupure. On entend les hésitations, les moments de doute et les rires de mes invités. Cela le rend plus sincère et plus authentique», sourit l’étudiante. Inspirée par ces rencontres, Blenda se dit décidée à poursuivre la réalisation de ses émissions à raison d’un podcast par mois.

Elsa Rohrbasser