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Les enfants grandissent

Le jeune groupe fribourgeois de hip-hop A.M.A.K. (All Men Are Kids) fait forte impression à Fribourg. Portrait d’un quatuor qui joue collectif

A.M.A.K. de gauche à droite: Clément Neubert, Romain Christinaz, Jay Wyssling et Attila Coursin. © Nico Schnarrenberger
A.M.A.K. de gauche à droite: Clément Neubert, Romain Christinaz, Jay Wyssling et Attila Coursin. © Nico Schnarrenberger

Nico Schnarrenberger

Publié le 23.01.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur »   Sous l’acronyme A.M.A.K. (All Men Are Kids) se cachent quatre Fribourgeois: Attila, ViceVice, Mugen, Christos, respectivement Attila Coursin, Jay Wyssling, Clément Neubert et Romain Christinaz. Le collectif, né il y a un peu moins d’un an, a rapidement su se faire une place au sein de la scène fribourgeoise. Ses membres sont passés des freestyles urbains entre amis aux grandes salles de la région: le Nouveau Monde en mai, Ebullition en octobre, en première partie des Belges de Columbine, et Fri-Son en décembre dernier.

Si la transition entre la lumière des réverbères et celles des projecteurs semble rapide, elle s’explique par une complicité musicale ­intense vécue depuis plusieurs années. «On est amis depuis longtemps», explique Attila. «C’est d’abord à travers L’Air de Rien (un autre collectif né en 2014, aujourd’hui en stand-by, ndlr) qu’on s’est trouvés et qu’on a commencé à travailler sérieusement sur nos textes et nos productions.»

«On s’enrichit mutuellement»

Le groupe compte quatre membres pour autant de directions musicales: «Chacun a une écriture particulière, commente Romain. Notre but est de faire de la musique collectivement sans s’enfermer dans un style ou une posture unique.» Un leitmotiv que le quatuor semble appliquer à chaque étape de son travail, que cela soit pour les illustrations, les vidéos ou les productions instrumentales accompagnant ses textes.

«C’est difficile de créer en solitaire alors qu’à plusieurs on s’enrichit mutuellement, estime Jay. Apprécier des sonorités diversifiées nous oblige à nous renouveler constamment pour rester cohérents, que notre instru soit un beat électro ou un sample rap plus conventionnel.»

Au Kopek Festival

Lorsque l’on évoque 2018, le collectif devra compter avec l’absence temporaire d’Attila. Pour autant, les musiciens ne comptent pas chômer: ils se produiront notamment sur scène à l’occasion du Kopek Festival le 3 mars. «Les prochains concerts nous permettront d’expérimenter nos compositions à trois et de creuser quelques idées avant d’enregistrer quelque chose avant l’été», annonce Clément. 

www.facebook.com/allmenarekids

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