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«Niveau dépenses, aux girons, il n’y a pas de limites»

«Niveau dépenses, aux girons, il n’y a pas de limites»
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«Niveau dépenses, aux girons, il n’y a pas de limites»
«Niveau dépenses, aux girons, il n’y a pas de limites»
Publié le 26.03.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Anne Castella

19 ans, étudiante au Collège Sainte-Croix, Fribourg

«Je gère mon budget en partie avec ma famille. Une partie de l’argent que je reçois vient de mes parents. Elle est destinée aux repas et aux habits. Mensuellement, ils me versent ce dont j’ai besoin pour le mois. Et puis pour les vêtements, c’est une fois par année avec un montant plus élevé. Une veste, c’est vite 100 francs… L’autre partie vient du travail que je fournis le week-end. Cet argent-là, je le prends pour les sorties ou alors pour un pull dont je n’aurais pas forcément besoin. Je gère ce budget-là librement, j’en fais ce que je veux et si je n’ai plus rien, c’est mon problème mais ça ne m’est jamais arrivé. Je fais très attention, je ne dépense pas beaucoup. Pour mes dépenses, mes priorités sont surtout la nourriture et les sorties pour aller à des concerts ou au cinéma. Là, ça ne me dérange pas de mettre un peu plus d’argent parce que ça va être le gros truc du mois.»

Elie Chassot

20 ans, étudiant au Collège Sainte-Croix, Fribourg

«Depuis quelques années, mes parents ont décidé de nous laisser nous débrouiller tout seuls. Ils me donnent toujours un peu d’argent par mois pour les achats de base: les habits, les fournitures scolaires, les repas. Et sinon, je travaille régulièrement, ce qui me permet de mettre un peu de côté et de m’acheter ce dont j’ai envie quand j’en ai envie. Je déteste mettre de l’argent dans des choses que je vais regretter. Donc j’essaie de toujours réfléchir avant d’acheter quoi que ce soit. Par conséquent, j’achète plutôt des objets qui durent. Des objets qui me plaisent et dont l’achat n’est pas motivé par un effet de mode. Ou des choses dont j’ai vraiment besoin comme la nourriture. Actuellement, comme je travaille, je sors moins qu’avant donc je me permets de dépenser un peu plus en restant raisonnable. La seule exception étant les girons. Là il n’y a pas de limites, même si on regrette un peu des fois…»

Mara Kühn

21 ans, étudiante au Collège Sainte-Croix, Fribourg

«Maintenant, ça va faire une année que je vis en colocation. J’ai donc dû prendre des responsabilités que je n’avais pas jusque-là par rapport au budget. En principe, j’essaie au début de chaque mois de calculer les frais que je vais avoir le reste du mois. Je mets également de l’argent de côté parce qu’il y a toujours des urgences. Je fais en sorte d’avoir une certaine préparation pour savoir quand est-ce que je dépense quoi et pour faire un bilan à la fin du mois et voir si ça colle avec mes prévisions. Je paie en priorité les factures, les frais alimentaires et l’entretien pour l’appartement. Et je mets ce qui me reste de côté pour sortir avec des amis ou faire quelques voyages. Je travaille pour ça. C’est clair que je suis beaucoup plus consciente qu’avant. Si j’ai des problèmes avec mes dépenses, tout ce que j’ai peut être en péril donc je n’ai pas vraiment le choix.» Yvan Pierri

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