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«Notre amour est d’autant plus intense»

«Notre amour est d’autant plus intense»
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Publié le 23.07.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout sur les relations à distance

Joël Vorburger

20 ans, étudiant, Fribourg

«En août 2017, j’ai rencontré une Finlandaise lors des Olympiades internationales de géographie à Belgrade en Serbie. On a échangé nos numéros et on est ensemble depuis octobre 2017. Depuis le début, on se voit tous les deux mois, en Suisse ou en Finlande. On se voit moins que d’autres couples mais notre amour est d’autant plus intense. Mais il y a aussi des difficultés. On a de la peine par exemple à associer nos vies respectives, notamment amicales et universitaires. Il faut essayer de les combiner le mieux possible en se présentant ses amis et en tissant des liens. Un autre obstacle potentiel est l’intégration dans la culture de l’autre personne, en particulier la langue, si elle est très différente de sa propre culture. Ma copine parle beaucoup de langues et s’en sort bien en Suisse, ce qui n’est pas forcément mon cas en Finlande. Si des membres de sa famille ne parlent pas anglais, la communication est compliquée.»

Jean Pointeau

20 ans, étudiant, Fribourg

«J’ai rencontré ma petite amie hollandaise lors d’un échange linguistique en Allemagne il y a quatre ans. On est tout de suite restés en contact: au début chaque semaine, puis chaque jour. Je suis finalement parti la revoir chez elle un an après notre première rencontre. C’est à ce moment qu’on s’est mis ensemble. On se voit à intervalle d’un mois et demi, en Suisse ou en Hollande. Le plus important, selon moi, est d’avoir une confiance inébranlable l’un envers l’autre. S’écrire régulièrement pour se tenir au courant aide à avoir une idée précise de ce que chacun fait – même si la distance a tendance à rendre ça abstrait. A mon avis, il faut aussi avoir des plans clairs pour l’avenir. Ne pas pouvoir être proche de la personne aimée reste une situation difficile qui ne devrait être que temporaire. Ce qui donne un sens à une relation à distance est avant tout l’espoir de savoir qu’un jour on sera unis.»

Mina Gendre

21 ans, apprentie droguiste, Neyruz

«En novembre dernier, j’ai rencontré mon copain lors d’une soirée à Bulle. On est restés en contact mais on ne s’est pas beaucoup revus car j’étais en séjour linguistique en Allemagne. Durant la période de Noël, on a profité de se voir davantage et on est ensemble depuis mars. Pendant mon séjour en Allemagne, il est venu me trouver le temps d’un week-end. Puis je suis rentrée quelques fois en Suisse et on pouvait passer du temps ensemble. Etant donné que notre relation était récente, on avait envie de mieux se connaître, et de ce fait on prenait chaque jour des nouvelles l’un de l’autre par message ou téléphone. La distance n’a pas été difficile à supporter car on savait que ce n’était qu’une situation provisoire qui se terminerait en mai avec la fin de mon séjour et de son service militaire. On avait donc ce but commun de se retrouver. Mon retour en Suisse n’a pas été dur car je savais qu’il m’attendait.» Chiara Bovigny

 

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