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Pas de cours sans lumière au Collège du Sud

Le Collège du Sud a fait des travaux dans ses bâtiments, qui permettraient de pallier d’éventuelles coupures d’électricité

Difficile pour les élèves du Collège du Sud de travailler en cas de coupures de courant cet hiver. © Clara Kunz
Difficile pour les élèves du Collège du Sud de travailler en cas de coupures de courant cet hiver. © Clara Kunz

Louis Birbaum

Publié le 03.10.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Economie d’énergie » La Suisse devrait s’attendre, selon les experts et dans le pire des cas, à des coupures d’électricité dans certaines régions cet hiver. Ces coupures seraient temporaires et dureraient entre quatre et huit heures. Mais avant d’en arriver là, il y aura des recommandations en matière d’économie d’énergie. Ensuite, ces recommandations pourront être accompagnées de contraintes. Et enfin, si ces deux premières mesures n’atteignaient pas leur objectif, on pourrait parler de coupures d’électricité. «On espère ne pas en arriver là, et on essaie de faire le maximum, à notre échelle, pour ça», confie François Genoud, recteur du Collège du Sud.

Le premier problème des écoles, c’est l’éclairage. Il fait sombre durant certaines heures de cours, durant l’hiver. S’il n’est pas possible d’allumer les lumières dans ces moments-là, les conditions de travail des étudiants seraient profondément touchées. «On aura du mal à demander aux élèves de venir avec une lampe frontale. On peut très bien donner des cours sans ordinateur mais pas sans lumière», commente le recteur de l’établissement bullois. Capucine Böhning, 17 ans, élève au gymnase, s’inquiète tout de même: «Maintenant qu’on a pris l’habitude de travailler avec les outils numériques, on aura une vraie perte de confort et il nous faudra un temps d’adaptation.»

Lampes à LED

«En 2014 et 2015, on a agrandi le collège. Tout a été entrepris pour que la nouvelle partie ainsi qu’une partie de l’ancien collège soient aux normes en matière d’économie d’énergie. Nous avons changé toutes les lampes, en les remplaçant par des lampes à LED», explique l’administrateur Claude Ruffieux. Maxime Mazzocato, responsable informatique, explique que dès le 16 septembre, un projet a été lancé par le collège pour demander l’extinction d’un maximum d’ordinateurs de l’établissement lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Ils ne resteraient allumés que pendant les nuits avec des fenêtres de maintenance durant lesquelles sont faites les mises à jour de sécurité.

«Il faudra de nouveaux réflexes en complément»
Capucine Böhning

Un autre projet mis sur pied par le Collège du Sud, c’est la mise en place de 2000 m2 de panneaux solaires, sur l’école et sur la salle omnisport. L’Etat loue ainsi cette surface et la met à disposition des producteurs d’électricité. «Cette électricité, on ne l’accapare pas. C’est l’ensemble du réseau qui en profite et donc, indirectement, nous aussi», se félicite François Genoud. Selon Maxime Mazzocato, en moyenne 151 000 kWh sont produits par an grâce à cette installation.

Petits gestes

Capucine Böhning reste toutefois pragmatique: «Ce sont de très bonnes solutions. Cependant, il faudra aussi qu’on prenne de nouveaux réflexes en complément, comme avoir les lumières éteintes dès qu’il fait jour. Ce sont des petits gestes, mais ils peuvent permettre beaucoup pour économiser l’énergie au collège», conclut l’étudiante. 

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