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«Rendre possible l’impossible»

Sur scène, Marine Künzli aime faire rêver les gens avec son monocycle. © Stéphane Schmutz
Sur scène, Marine Künzli aime faire rêver les gens avec son monocycle. © Stéphane Schmutz
Publié le 24.10.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton hobby!

Depuis ses 6 ans, Marine Künzli se lance des défis pour progresser dans sa passion, le monocycle.

«J’ai commencé à faire du cirque à 6 ans, parce que je n’aimais pas le côté compétitif de la gymnastique et que je voulais faire quelque chose d’artistique. Après avoir essayé plein de disciplines différentes, j’ai croché avec le monocycle. Têtue, je me suis lancée là-dedans malgré les difficultés et ça a été un véritable coup de cœur. Treize ans plus tard, ça n’a pas changé et j’en fais encore.

En plus d’être un sport super pour tous les âges, c’est aussi un moyen de transport et c’est peu encombrant. Les disciplines qui existent sont variées, certaines axées sur les sauts ou le danger, d’autres plus calmes. Ma discipline préférée c’est le freestyle, des figures assez fluides proches de la danse. Ça me permet de progresser indépendamment des autres, tout en travaillant parfois en groupe. J’aime le fait que ce soit sportif mais esthétique au même temps, je peux chercher la beauté des mouvements et travailler avec précision mes figures.

Et puis, il n’y a pas de limites au monocycle, c’est un sport en constante évolution, il y a toujours un nouveau défi. Dès que tu arrives à rouler, tu vois toutes ces figures qui te semblent impossibles, mais tu apprends à persévérer et tu finis par les maîtriser. Faire du monocycle, c’est un peu une leçon pour le quotidien ; ça apprend à rendre possible ce que tu croyais impossible.

En plus de ça, le monocycle permet de créer des contacts et d’émerveiller les gens. Même s’il y a la possibilité de participer à des compétitions internationales et de se focaliser sur la performance, ce que j’apprécie, c’est construire des spectacles et faire rêver le public. Même hors de la scène, dès que je suis dans le train ou que je me balade avec mon monocycle, je sais que je vais parler avec quelqu’un que je ne connais pas. C’est un objet qui intrigue, ça engage des conversations.» Miriam Gfeller

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