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Sofar, le partage artistique en toute décontraction

La première soirée Sofar fribourgeoise, organisée en octobre, a remporté un franc succès. © Lalie Bays
La première soirée Sofar fribourgeoise, organisée en octobre, a remporté un franc succès. © Lalie Bays
Publié le 13.11.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » C’est à Genève que les deux chanteuses amatrices Lakna Zerbo, 20 ans, et Larissa Murangira, 20 ans, participent pour la première fois à une soirée Sofar (pour Song for a room), en août dernier. Elles y découvrent ce concept de soirée originaire des Etats-Unis, qui rassemble des musiciens dans un salon ou une cave pour leur permettre de partager leurs compositions dans une atmosphère amicale. Séduites par la simplicité de l’idée, les chanteuses décident de l’implanter en région fribourgeoise.

Les soirées Sofar étant encore inédites à Fribourg, elles y voient un manque à combler. «On n’a pas forcément l’occasion de rencontrer d’autres chanteurs en dehors des concours de musique, explique Lakna. Or, il y règne un esprit de compétition, les participants se jugent et se critiquent mutuellement.» Préférant l’atmosphère conviviale d’une table basse dans un salon, les deux amies postent une annonce sur les réseaux sociaux pour annoncer la date de la première soirée Sofar fribourgeoise, au début du mois d’octobre. Elles décident même de ne pas restreindre les participants à des musiciens et invitent des artistes de tout genre à participer à la soirée. L’unique consigne? Seules les compositions personnelles sont acceptées.

Une cinquantaine de personnes s’inscrivent et les organisatrices ont peur de manquer de place. «On ne pensait pas que le concept allait tout de suite avoir du succès, reconnaît Lakna. On ne savait pas à combien de participants s’attendre, ni s’ils auraient un bon niveau.» Finalement, certaines personnes annoncées se désistent et c’est à vingt qu’ils se retrouvent pour inaugurer les soirées Sofar à Fribourg. L’ambiance y est détendue et tous les participants s’intéressent à l’univers et aux présentations des autres. «Il y avait tellement de respect et un bon feeling entre nous, ça donne juste envie de recommencer», s’enthousiasme Lakna.

Les prochaines soirées s’organiseront via leurs pages personnelles sur les différents réseaux sociaux. Elles espèrent pouvoir varier les lieux, pour ne pas toujours charger la même personne de l’organisation, et les participants, pour rencontrer de nouveaux artistes à chaque fois.

Lalie Bays

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