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The Last of Us Part II, un phénomène et un chef-d’œuvre

Dans ce nouvel opus, les joueuses apprécieront entre autres de pouvoir incarner une héroïne qui sort des cadres genrés stéréotypiques. © Kaziwa Raim
Dans ce nouvel opus, les joueuses apprécieront entre autres de pouvoir incarner une héroïne qui sort des cadres genrés stéréotypiques. © Kaziwa Raim
Publié le 14.07.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Jeu vidéo » Suite de l’incomparable aventure postapocalyptique réalisée par Naughty Dog en 2013, The Last of Us Part II fait aujourd’hui honneur à la patience des joueurs et des joueuses.

Ce deuxième opus se déroule quelques années après les événements du jeu original: on y retrouve Ellie, âgée de 19 ans, vivant en communauté avec Joel et d’autres survivants au sein d’un embryon de nouvelle société en plein cœur du Wyoming. Si la pandémie d’origine fongique n’a pas cessé d’infecter les humains de telle sorte que les rues grouillent toujours de pseudo-zombies prêts à s’attaquer au premier venu, la ville de Jackson leur offre néanmoins un semblant de vie normale.

Ceci dit, on s’en doute, cette harmonie nouvellement retrouvée est bien vite balayée par des événements tragiques qui poussent Ellie sur le parcours tortueux d’une vengeance personnelle. Les motifs de l’amour des siens, de l’impératif de survie et de la quête du châtiment s’entremêlent alors pour extraire le joueur de la vision manichéenne du bien absolu, c’est-à-dire «les gentils», contre le mal absolu, rappelant ainsi que personne n’est à l’abri de sa propre part d’ombre.

Non seulement la trame narrative est excellente, mais les prouesses graphiques et techniques sont elles aussi à la hauteur. Allant encore plus loin que dans le premier volet sorti il y a sept ans, le développeur Naughty Dog préserve la plupart de ses formules gagnantes tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités qui enrichissent d’autant plus l’expérience de jeu.

Quoi de neuf? Cette fois-ci, Ellie peut ramper et se faufiler à travers les espaces les plus étroits, avec à la clé un éventail élargi d’armes en tous genres et de compétences diverses qui permettent de varier les attaques et de personnaliser les aptitudes de la protagoniste. La tension est d’autant plus forte que le jeu comprend de nouveaux types d’adversaires chez les humains comme chez les infectés, pouvant parfois se révéler particulièrement redoutables surtout lorsqu’ils font preuve d’intelligence et d’organisation.

En somme, de la trame narrative tout en nuances en passant par les graphismes époustouflants jusqu’au gameplay dynamique, The Last of Us Part II est un véritable chef-d’œuvre audiovisuel qui non seulement fait honorablement écho à son prédécesseur mais va jusqu’à le surpasser. Kaziwa Raim

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