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Un bébé prématuré: un combat pour la (sur)vie

Cynthia Zanardi est soulagée que sa fille soit enfin en bonne santé. © Chiara Bovigny
Cynthia Zanardi est soulagée que sa fille soit enfin en bonne santé. © Chiara Bovigny
Publié le 09.07.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Témoignage » Cynthia Zanardi, 20 ans, a mis au monde une fille, grande prématurée, à la fin de l’année passée. Elle raconte.

«Le 26 décembre dernier, j’ai donné naissance à ma fille par césarienne au CHUV à Lausanne à six mois et demi de grossesse. Elle pesait 470 grammes et a directement été emmenée aux soins intensifs. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir véritablement accouché car je n’ai vu ma fille que quelques heures plus tard. Et ça a été dur pour moi.

Elle respirait déjà toute seule avec l’aide d’une CPAP (ventilation en pression positive continue, ndlr) et les médecins y ont vu une lueur d’espoir pour qu’elle survive. Mais son état était très instable, il pouvait s’améliorer comme chuter d’un moment à l’autre. Les semaines suivantes, son état n’a jamais dégringolé, il s’est stabilisé dans l’ensemble. Elle prenait du poids lentement mais sûrement.

»A la mi-février, ma fille a été transportée à la néonatalogie de l’HFR car elle avait bien progressé. Mais après y avoir attrapé une bronchiolite, elle a été retransférée deux semaines plus tard au CHUV. Elle a eu des appareils respiratoires de plus en plus puissants car son état s’affaiblissait. Les appareils ne suffisaient plus et une intubation a été nécessaire. C’est ce qui a été le pire à supporter pour moi.

Heureusement, elle s’est ensuite portée de mieux en mieux et elle a pu revenir à l’HFR vers la mi-mars. L’intubation puis la CPAP ont été enlevées et elle a enfin pu sortir quinze minutes à l’air libre pour la toute première fois. Le 1er avril a marqué son retour définitif à la maison. Même si elle est encore très petite pour son âge, ma fille est enfin en bonne santé.

»Je suis allée la voir tous les jours du matin au soir durant ces mois d’hospitalisation et j’ai pu la porter très souvent. Ça m’a permis d’être directement avec elle. J’ai tenu un petit carnet pour noter les grands moments et constater l’évolution jour après jour. Cette période a été très dure pour moi et mon fiancé. Heureusement, nos amis proches et ma famille nous ont beaucoup soutenus. Les médecins nous ont également répété sans cesse à quel point notre fille était une battante et qu’elle les a tous épatés. Elle nous a tous étonnés.»

Chiara Bovigny

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