La Liberté

Un lieu de discussion et de partage

Yannick regrette de ne pas pouvoir servir à boire gratuitement à ses amis. © Ulysse Schaller
Yannick regrette de ne pas pouvoir servir à boire gratuitement à ses amis. © Ulysse Schaller
Publié le 20.01.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton taf!

En marge de ses études en histoire contemporaine, Yannick Vuillème, 23 ans, est animateur au Centre Fries. Il nous en dit un peu plus sur son travail.

«Tout a commencé grâce à des amis à moi qui faisaient partie de l’équipe chargée de la gestion du Centre Fries. Ils m’avaient invité à l’une des soirées qu’ils avaient organisées, afin que je puisse voir de quoi il retournait. Ce que j’ai tout de suite aimé, c’est l’ambiance: chacun était le bienvenu et ce sans aucun jugement. Le lieu m’a aussi beaucoup touché. J’y suis aujourd’hui moi-même animateur et cela m’apporte beaucoup.

J’ai commencé à travailler au centre il y a un an et demi et je devrai malheureusement arrêter dans six mois déjà. En fait, l’université nous embauche pour une durée de deux ans à la fin de laquelle nous devons nous retirer. Mais d’ici à ma «retraite», il me reste beaucoup à faire! Des réponses aux multiples mails que nous recevons aux coups de fils à passer aux intervenants des différentes soirées, je ne m’ennuie pas! Il faut ensuite s’occuper de la gestion du solde disponible au Centre Fries et négocier en conséquence avec les différents fournisseurs.

Ce que je trouve super avec le Fries, c’est que l’université nous laisse très libres sur le choix des activités que nous voulons organiser. De plus, chacun peut proposer ses idées et le centre devient rapidement un lieu de discussion et de partage. Sinon, j’adore aussi le fait de vivre avec d’autres personnes. Ça rapproche et on se lie rapidement d’amitié avec les animateurs.

Un désavantage, en revanche, avec le centre, c’est le temps qu’il me prend. Durant les vacances, je travaille souvent à préparer les soirées du semestre suivant et quand les cours reprennent, je dois me remettre à travailler pour l’uni. Une autre source de frustration, c’est que parfois j’aimerais bien pouvoir servir des boissons gratuitement à mes amis ou faire la fête toute la nuit, mais c’est évidemment impossible. Pour le reste, le Centre Fries c’est avant tout du bonheur!» Ulysse Schaller

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