La Liberté

«Un politicien se doit d’être le serviteur du peuple»

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«Un politicien se doit d’être le serviteur du peuple»
Publié le 05.12.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Axel Clément

15 ans, collégien

«C’est en m’intéressant à la Seconde Guerre mondiale que j’ai découvert l’existence de Staline. Ce personnage m’a tout de suite intéressé malgré sa violence. Je ne suis pas du tout communiste pour autant, je n’aime pas cette idée de mettre tout le monde au même niveau: c’est injuste pour les gens qui travaillent dur. En même temps, heureusement que Staline n’était pas capitaliste car il aurait formé une alliance avec les Etats-Unis, et je pense qu’un accord entre deux puissances aussi importantes n’aurait pu être que négatif. Ce n’est donc pas pour son système politique que j’admire Staline, mais plutôt pour sa puissance et pour sa volonté de faire changer les choses. La Russie avait besoin d’un dirigeant fort et je pense qu’il était à sa place. Il est quand même difficile de l’apprécier. Je ne peux pas oublier qu’il s’agit d’un des dictateurs les plus meurtriers de la planète.»

Antoine Magnin

19 ans, collégien

«Je trouve Akhenaton, un pharaon de l’Egypte ancienne, vraiment intéressant car il ne ressemble pas aux autres pharaons. Certains le pensent fou à cause de son obsession pour Aton, le dieu solaire. Akhenaton a en effet nommé ce dernier comme dieu principal, puis il a fermé les temples consacrés aux autres dieux, instaurant ainsi un culte monothéiste. C’était peut-être de la folie mais personnellement, je le trouve juste génial. C’est surtout sa personne et son étrange passion pour Aton qui me plaisent. Je trouve Akhenaton plus poétique et plus humble que les autres pharaons. En iconographie par exemple, il n’était pas forcément mis en valeur. En tant que dirigeant, c’est vrai qu’il était atroce. Il se consacrait uniquement à sa passion pour Aton, laissant son empire s’effondrer. Mais je me permets de le trouver super car son règne aura été sans conséquences. Avec son fils, Toutankhamon, l’Empire égyptien s’est vite redressé.»

Zénon Brügger

16 ans, collégien, en année linguistique à Münchenstein (BL)

«J’ai assez peu de sympathie pour les dirigeants en général. Admirer l’élite politique, c’est admirer des hommes qui croient savoir ce que le peuple veut et qui dirigent à sa place. Je ne comprends pas que l’on puisse, seul, se sentir capable d’assumer les responsabilités d’une nation entière. Je suis contre l’idée d’aspirer au pouvoir. Pour moi, démocratie ne rime pas avec élection. Evidemment, il faut des représentants du peuple pour organiser un Etat, mais il y a d’autres moyens de les désigner que l’élection. Je pense notamment au tirage au sort, comme cela se faisait dans la démocratie athénienne. A mon avis, pour faire durer un système politique bénéfique à tout le monde, il faut que le pouvoir vienne du bas, que le peuple se gouverne lui-même. Je crois en l’efficacité du gouvernement girondin. Un politicien se doit d’être le serviteur du peuple et non pas son maître.»

Propos recueillis par Lalie Bays

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