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Une histoire de famille

«Le motocross, c’est beaucoup d’adrénaline et malgré tout de la peur.» © Martine Tettoni
«Le motocross, c’est beaucoup d’adrénaline et malgré tout de la peur.» © Martine Tettoni
Publié le 23.08.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport!

Depuis son plus jeune âge, Joy Menétrey, 24 ans, assiste aux compétitions de motocross de son père. Aujourd’hui, c’est elle qui se retrouve derrière le guidon.

«J’ai mis mes deux pieds sur une moto vers 15 ou 16 ans, mais c’est vraiment depuis une année et demie que je me suis mise à faire du motocross plus sérieusement. Avant, mes études ne coïncidaient pas avec ce sport, qui prend beaucoup de temps. C’est mon père qui m’a transmis cette passion, il en fait depuis ses 20 ans. Il faisait des courses, des compétitions: quand j’allais le voir, j’étais intriguée par ce sport et surtout très admirative! Je lui ai parlé de mon envie de commencer, et je me suis lancée au sein du Motocross Club des Combremonts.

Le motocross, c’est beaucoup d’adrénaline et malgré tout de la peur: je suis consciente des risques, mais j’essaie toujours d’être prudente. Ça me permet aussi de me vider complètement la tête, car c’est un sport où tu es obligée d’être concentrée à chaque instant si tu ne veux pas faire d’erreur. C’est aussi repousser ses limites à chaque entraînement et essayer de se dépasser pour s’améliorer. Et c’est avant tout une passion: du partage, du fun et des aventures avec mon papa, les autres membres du club, et moi-même. C’est un sport extrême qui procure une émotion indescriptible.

Je n’ai pas encore commencé la compétition, c’est la prochaine étape. J’attends de prendre plus confiance en moi, de m’améliorer afin d’avoir le niveau pour participer à une course. C’est un sport dans lequel il est parfois difficile de se faire une place, surtout en tant que femme. Il arrive qu’on soit un peu mise de côté. Il y a effectivement une majorité d’hommes qui pratiquent le motocross, mais ils sont heureusement bienveillants avec moi. On m’aide beaucoup, on me conseille et j’ai parfois l’impression d’être la petite qu’il faut un peu protéger. Quand il le faut, je ne manque pas de leur rappeler que je ne suis pas en sucre. Il faut oser se lancer, tous les sports sont pour tout le monde!»

Elsa Rohrbasser

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