La Liberté

Une zone de confort en Australie

Lisa a été impressionnée par Melbourne, sa taille et ses gratte-ciel. © Kim de Gottrau
Lisa a été impressionnée par Melbourne, sa taille et ses gratte-ciel. © Kim de Gottrau
Publié le 29.01.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs !

Dans le cadre de son bachelor en technique du bois à Bienne, Lisa Paradis, 24 ans, arrive au terme d’un an de stage dans une entreprise de construction à Melbourne. La Fribourgeoise raconte.

«Avant de partir, je ne réalisais pas du tout que je partais pour un an. J’ai pris une échéance après l’autre et tout à coup, l’étape suivante était l’avion. J’avais une certaine appréhension, au niveau professionnel mais aussi de réussir à prendre mes marques sur place. Je me suis tout compte fait vite habituée. Le fait d’être dans un pays occidental m’a aidée parce que j’avais des repères et je me sentais en sécurité en tant que femme. Indépendante, j’ai besoin de pouvoir me déplacer toute seule. J’ai réussi à me reconstruire une zone de confort et à reprendre mes habitudes, même à l’autre bout du monde. Toutefois, je ne me sens pas chez moi. Ce qui me tient à cœur se trouve quand même en Suisse: la famille, l’écologie et la proximité avec la nature.

Melbourne est une immense mégapole multiculturelle, où le trafic est dense. Je me fais toujours avoir quant aux distances: j’ai toujours besoin de plus de temps que ce que j’avais prévu. Pour aller au boulot, je mets plus d’une heure. L’entreprise où je travaille est une start-up et j’essaie d’améliorer leur façon de fonctionner pour plus de productivité. Les Australiens sont plus détendus et cela se ressent professionnellement par un manque de rigueur. C’est très frustrant quand je vois le potentiel de l’entreprise…

C’est en partant qu’on voit à quel point on est bien en Suisse. L’eau me manque: l’eau de source est bien meilleure que celle chlorée de Melbourne. Aussi, les maisons suisses sont bien isolées et bien chauffées. Par ailleurs, c’est à l’étranger qu’on devient patriote: on aime parler sa langue maternelle ou rencontrer des gens qui ont les mêmes origines. Même si je me réjouis de rentrer pour voir les miens et de manger une bonne fondue sur les pistes de ski, je me réjouis aussi de revenir en Australie en tant que touriste pour prendre le temps de voyager. » Kim de Gottrau

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